Hull a écrit : ↑mer. 17 janv. 2018 16:23
Voilà ce avec quoi je m'engagerais à travailler d'ici 2022, dans un souci d'économie, mais aussi de potentiel. Le tout sans devoir nécessairement lutter contre la relégation.
Maillard, Hasani, Rod, Richard, Simek, Schweri, Douay, Wick, Holdener, Massimino, A. Riat, Smirnovs, Kyparissis, Etter, 2 étr.
Petschenig, Mercier, Wyniger, Jacquemet, Antonietti, Guebey, Vukovic, 2 étr.
Faut 1 mec supplémentaire d'expérience devant, à voir si une affaire est possible, ou alors par miracle si on peut conserver Almond...
Le problème, toujours le même pour toutes les équipes, réside dans l’équilibre la masse salariale. C’est pas sorcier : on peut se payer quelques gros salaires si plusieurs petits (salaires) compensent la moyenne. Sauf que les contrats varient selon l’offre et la demande dans la ligue... ce qui veut dire que les moins riches subissent les soubresauts salariaux de celle-ci, qui ne bénéficie toujours pas d’un « régulateur », genre Salary Cap.
Là où il y a un os (connu) dans cette ligue, c’est le déséquilibre entre les clubs... D’un côté les gros qui bénéficient d’apports réguliers de mécènes argentés (ZSC, EVZ, HCL, LHC récemment), d’un gros public hyper fidèle avec un merchandising super organisé (SCB) ou de l’apport financier ponctuel de la Spengler Cup (HCD). Entre deux, avec des variations de circonstances années après années, on a selon moi pour cette année : un HCB qui, avec sa nouvelle patinoire (!) a maintenant tout ce qu’il faut pour construire une base financière solide, tout comme le SCL (nouvelle pato aussi !) et le HCFG qui, avec ses éternels supports historiques (BCF et Groupe E), semble avoir pris le bon wagon. Et de l’autre côté, les 3 « petits » dont l’avenir n’est pas au beau fixe, j’ai nommé le EHCK, le HCAP et nous !!
J’ai l’air de m’égarer, mais il faut cette entrée en matière pour dire plusieurs choses :
- sans (vrai) mécène ni infrastructure adaptée au business, il faut oublier pouvoir (essayer) de s’aligner sur les salaires des autres. A ce qu’on entend, les contrats signés les saisons passées avec certains joueurs dépassaient clairement nos réels moyens. C’est ici que réside peut être une marge de manœuvre : négocier avec certains joueurs « pas tops suisses mais quand même pas mal » des adaptations salariales de manière à générer une manne pour retenir certains joueurs « tops suisses ». Je vois bien, pour mettre des noms, Vuks, genevois de 32ans, avec une famille, (ou Mercier, Jaquemet, ou d’autres) accepter un ajustement profitable à D.Riat.
- le Boss semblait être passé maître dans l’art de trouver des imports au rapport Q/P haut de gamme. Pourquoi ne le ferait-il plus ? Parce que jusqu’à preuve du contraire, il est DG pour encore 8-10 ans, non ? Le même Boss nous ramenait toujours 1 ou 2 canados/américanos/suisses bons et pas chers, et comme il est encore DG...
- c’est avec cette vision que, pour moi, Damien Riat n’est pas encore loin ! Si on arrive à lui trouver une rallonge sur certains salaires réduits mis bout à bout... Ni même Romy... et l’un ou l’autre !
- par contre, il faut que plusieurs de nos jeunes joueurs, ceux qui ne sont (de loin) pas certains de décrocher un contrat ailleurs dans la ligue, acceptent de nouveaux contrats adaptés à la situation... On entend d’ailleurs ici et là que c’est la direction que prend le Management...
Le nouveau paradigme du GSHC réside dans l’acceptation pour beaucoup de revoir des prétentions salariales à la baisse, sans oublier que certains contrats signés ne seraient jamais repris par d’autres clubs !
On ne peut donc qu’attendre, attendre et... spéculer ! Mais pour avoir une chance de... spéculer, il faut... un club ! Et ça, c’est pas encore gagné.