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par Cole » mar. 22 nov. 2011 22:05
A Genève on a le sens du drame. Du moins une minorité très bruyante. A chaque fois qu'un joueur important (ou pas) quitte le club, chacun y va de son "j'ai un ami qu'a un ami qu'a dis que" et ça ressort des rumeurs aussi bidons qu'alarmistes. En général impliquant le LHC.
Quand Chris se plante sur un joueur, on le fustige et on s'inquiète. Quand Chris fait un bon choix au sujet d'un joueur, on le fustige et on s'inquiète. Je me souviens de la panique générale lors du départ de Déruns (une grande saison et une petite dizaine d'autres bien plus anonymes). Aujourd'hui que l'on sait que le départ de Déruns c'est financièrement les arrivées de Walsky (!) et de Simek (oui bon..) plus une juteuse plus value pour un club qui rame financièrement, plus grand monde pour remettre le deal en question. Et pourtant, à l'époque...
Aujourd'hui un club 4x plus puissant financièrement que le GSHC fait une grosse offre à un de nos meilleurs joueurs Suisse, et alors? Si Chris a bien démontré UNE chose cette dernière décennie c'est la profondeur de son carnet d'adresse et sa propension à sentir les bons coups. Même si cette année le recrutement est un échec, ça reste un échec relatif parce que dicté par des obligations financières. Le fait est que Chris a déniché un paquet de joueurs Suisses ou étrangers d'excellent rapport qualité/prix par le passé, et il n'y a pas de raison que cela ne soit plus le cas dans le futur.
Par rapport aux "joueurs vendus", seul Déruns a été vendu. Les autres étaient en fin de contrat et n'ont pas été prolongé. Il n'y a pas d'histoire de bénéfice. D'ailleurs, Chris et Quennec ont perdu/investit de l'argent dans l'aventure, ils n'en n'ont pas gagné. Et si ils cherchaient à faire un retour sur investissement et/ou à se tirer avec la caisse, engager un joueur probablement très cher comme Vampola ça serait pas exactement logique.
Aussi, je sais pas pourquoi la presse nous bassine avec les joueurs pas reconduit en fin de saison passé. Tout le monde cassait - a juste titre - du sucre sur le dos de Breitbach et Hohener, et Gobbi n'était plus trop en odeur de sainteté non plus. Maintenant certains les regrettent. Le problème c'est certainement pas leur départ, le problème c'est leur remplacement.
A l'arrivée, y a des hauts, y a des bas, et c'est encore plus vrai pour un club à la puissance financière limitée. Chris est une bénédiction pour Genève, mais il arrivera pas à nous faire marcher sur l'eau chaque année. Attendons la nouvelle patinoire, et les nouvelles perspectives qui vont avec. D'ici la, on prendra ce qu'on pourra, mais surtout on s'inquiètera pas trop, c'est pas après avoir investit et attendu autant, et alors que le club touche enfin au but, que les propriétaires se débarrasseront du club.
