Et au passage, on a rajouté un petit mois pour la décision de l'appel d'offres (mi-février).scoutsh a écrit : ↑mar. 9 janv. 2024 08:57En gros hâte toi lentement mais sûrement. C'est déjà une forme de progrès.
https://www.swisshabs.ch/actualites/un- ... e-a-geneve
Sinon bien content qu'un média national mette un minimum de pression l'air de rien.
Le topic de la nouvelle patinoire
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Marshall03
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Fin mars selon Apotheloz lors du 19h30 de ce soirMarshall03 a écrit : ↑mar. 9 janv. 2024 10:23Et au passage, on a rajouté un petit mois pour la décision de l'appel d'offres (mi-février).scoutsh a écrit : ↑mar. 9 janv. 2024 08:57En gros hâte toi lentement mais sûrement. C'est déjà une forme de progrès.
https://www.swisshabs.ch/actualites/un- ... e-a-geneve
Sinon bien content qu'un média national mette un minimum de pression l'air de rien.
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Marshall03
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Du pur foutage de gueule. Encore et toujours dans ce dossier.2Fedulov8 a écrit : ↑mar. 9 janv. 2024 20:08Fin mars selon Apotheloz lors du 19h30 de ce soirMarshall03 a écrit : ↑mar. 9 janv. 2024 10:23Et au passage, on a rajouté un petit mois pour la décision de l'appel d'offres (mi-février).scoutsh a écrit : ↑mar. 9 janv. 2024 08:57En gros hâte toi lentement mais sûrement. C'est déjà une forme de progrès.
https://www.swisshabs.ch/actualites/un- ... e-a-geneve
Sinon bien content qu'un média national mette un minimum de pression l'air de rien.
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Patinoire2067
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Rien à ajouter de mieux. On dirait un sketch des Inconnus 
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Quelqu’un a l’article paru ce jour dans le matin dimanche au sujet de la nouvelle patinoire et pourrait le partager ?
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
eh bien, j'étais pas au courant de cette affaire des retraités, ça semble pas gagné
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Y a un autre article mais n'étant pas abonné impossible de le voir.
https://www.tdg.ch/a-quoi-va-ressembler ... 4279572859
https://www.tdg.ch/a-quoi-va-ressembler ... 4279572859
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Torquemada
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
À quoi va ressembler la nouvelle patinoire de Ge/Servette?
L’énième projet de future patinoire à Genève sera dévoilé le 19 mars. Cette fois-ci, c’est le bon, juré. Une nouvelle enceinte verra le jour d’ici à fin 2028. À moins que les anciens démons ne se réveillent.
Simon Meier
Publié aujourd’hui à 08h09
La patinoire des Vernets ne répond plus aux exigences d’un club professionnel et continue à coûter très cher. Mais elle poursuit sa vie et accueille mardi la finale de la Champions Hockey League.
MARTIAL TREZZINI/KEYSTONE
Genève-Servette va peut-être grimper sur le toit de l’Europe (lire ci-dessous). Mais rayon patinoire(s), le champion de Suisse reste à quai depuis plus de vingt ans. Mardi soir, comme lors de chaque match disputé dans ces bons vieux Vernets (1958), les VIP s’assoiront dans une tribune supportée par des tubulaires. Ceux installés en 2010, à titre provisoire puisque la nouvelle arène du Trèfle-Blanc était alors prévue pour septembre 2015.
«On avait fait du solide, parce qu’on savait très bien que ça durerait plus longtemps, mais on vit dans du bricolage permanent et j’espère qu’on veille à ce qu’il n’y ait pas de souci», ne rassure qu’à moitié l’architecte Jean-Noël de Giuli, mandaté à l’époque pour rattraper une inimaginable bévue. Sur le chantier précédent, on s’était rendu compte après coup que les gens, une fois installés dans les fauteuils les plus luxueux de la patinoire (11 500 francs la saison), n’avaient pas vue sur la glace.
Buster Keaton et Gaston Lagaffe
Voilà qui explique en partie les deux crédits alloués en 2009 (11 millions) puis 2011 (14 millions), qui avaient certes aussi servi à refaire les tribunes derrière les buts et les vestiaires. L’anecdote des sièges aveugles raconte à merveille un serpent de mer qui se mord la queue depuis des lustres et semble parfois s’inspirer de Buster Keaton ou Gaston Lagaffe - le génie en moins. Un dossier à deux pans qui patinent, le vieux et le neuf.
D’un côté, il y a ces vénérables Vernets si chers à la population genevoise (29 millions alloués encore fin 2022, pour changer le système de refroidissement de la glace), mais dont on sait depuis le retour du club en LNA qu’ils ne répondront plus jamais aux standards en vigueur du hockey pro. «La nouvelle patinoire est ma priorité», lançait le président servettien Marco Torriani en 2003 et en songeant à un terrain proche de l’aéroport, tandis qu’André Hediger, en charge des Sports à la Ville, faisait passer un crédit de 4 à 9 millions afin de rafraîchir l’ancienne enceinte.
«Voleurs patentés»
De l’autre côté, à 2 kilomètres et un monde de là, il y a ce Trèfle-Blanc qui se méfie de l’argent sale et joue les Arlésiennes. Il n’était sans doute pas faux d’interroger la provenance des fonds promis entre 2010 et 2012 par l’oligarque russe Gennady Timchenko, qui soutenait alors le club via son président Hugh Quennec. À entendre cette source anonyme qui les désigne comme «les voleurs patentés» qui ont creusé le trou qui obligea la Fondation Wilsdorf à reprendre le club en 2018, il n’aurait pas été raisonnable non plus de céder aux sirènes canadiennes de Mike Gillis et Peter Gall.
«Un soir de match aux Vernets, on vend 300 fondues. À Fribourg, ils ne sont pas loin des 3000.»
Philippe Baechler, président du GSHC
Les deux hommes d’affaires et leurs partenaires, qui se disaient prêts dès 2016 à investir 300 millions dans un projet qui faisait la part belle à leurs intérêts immobiliers, ont été évincés par les autorités genevoises en 2019. Mais pendant ce temps-là, rien n’avance alors que partout en Suisse, y compris à Langnau et Ambri, des patinoires se rénovent ou se bâtissent. Une parfaite Genferei.
«C’est faux! Je réfute ce propos, contre Thierry Apothéloz, conseiller d’État chargé de la Cohésion sociale et du Sport, qui nous a répondu par e-mail. Le projet n’a jamais autant avancé depuis que je m’en occupe. Il a obtenu une très large majorité au Conseil d’État et au Grand Conseil en janvier 2022 et nous déposerons le crédit d’investissement en temps et en heure pour confirmer ce bel élan. Je me réjouis de la présentation du 19 mars, l’excitation est à son comble. Le projet suscitera, j’en suis sûr, un très bel enthousiasme au-delà même des usagers de la glace et des supporters de hockey.»
Objectif 2028
Après tant de couleuvres avalées, voilà bientôt l’heure des petits-fours. Le lauréat du concours lancé à l’automne 2022, élu la semaine passée par un jury de 20 voix présidé par l’architecte cantonal Francesco Della Casa, sera dévoilé dans un mois. Cette patinoire tant fantasmée va, pour la énième fois, prendre un visage concret. Et épouser un calendrier rêvé: objectif fin 2028, nous a confirmé le Département du territoire du Canton de Genève.
«Je suis content, car le projet privilégié par le club a été choisi, applaudit Philippe Baechler, président du futur locataire. Nous avons pu donner nos critères depuis le début du processus, ils ont été analysés et suivis.» Le dirigeant grenat consent à glisser un indice en forme d’ouverture: «On voulait que ce soit circulaire, qu’un VIP puisse aller boire un verre avec son pote en face.» La jauge de 8500 places est confirmée, de même que le parking souterrain, la deuxième surface de glace, les restaurants. Et la manne qui ira avec: «Au total, on table au minimum sur 50 à 100% de revenus supplémentaires, se réjouit Philippe Baechler. Un soir de match aux Vernets, on vend 300 fondues. À Fribourg, ils ne sont pas loin des 3000.» Pour le reste, l’ensemble de la république tient sa langue.
180 millions?
Si cette dernière fourche, c’est par la bande et à visage couvert. On a pu apprendre que le projet retenu était de nature locale et le moins cher des trois finalistes. Combien? Motus, on verra. En 2010, on évoquait une fourchette de 70 à 100 millions. «Il en faut grosso modo 180 aujourd’hui», jauge Jean-Noël de Giuli, qui a collaboré à tous les projets depuis le premier de 2009 aux Cherpines (Plan-les-Ouates). Vite abandonné, à l’image de tant d’autres.
Raser les Vernets ou construire juste à côté? Impensable. Là où se situait la caserne s’érige finalement un bâtiment universitaire financé par la Fondation Wilsdorf. Le Bout-du-Monde? Trop de castors et pas assez d’accessibilité. Le site dit du «Camembert», à côté du Stade de Genève? Il faudrait dix ans pour assainir les sols.
Voici l’un des nombreux visages qu’aurait pu avoir la future patinoire du Trèfle-Blanc. Il remonte à 2014. À quoi ressemblera celui qui sera dévoilé le 19 mars?
L’architecte, qui avait aussi accompagné le promoteur immobilier Olivier Plan dans sa tentative en 2019, a présenté un ultime dossier lors du concours écoulé. Recalé. «Quand vous connaissez si bien les contraintes d’un projet, vous vous y pliez et vous présentez sans doute quelque chose de plus réaliste donc moins flamboyant que d’autres», prévient Jean-Noël de Giuli sans amertume, même s’il ne cracherait pas sur «un merci, un jour», pour tous les services rendus.
«Je crains qu’on se retrouve avec un nouveau champignon nucléaire, avec des charges pour Genève.»
Olivier Plan, promoteur immobilier
«Ce n’est pas le genre de la maison mais avec mon autre casquette, j’applaudis l’arrivée de cette patinoire, lance celui qui est aussi président de l’Association genevoise des sports. Mais qu’on la fasse et qu’on la fasse bien!» Les risques, à ses yeux? «Qu’on tire au rabais, comme avec le Stade de Genève, répond celui qui s’était déjà fait brûler la politesse dans ce dossier qu’il avait initié. Qu’on se retrouve avec une infrastructure basique mais pas pérenne, parce qu’on ne s’est pas donné les moyens d’aller au bout des choses.»
Olivier Plan, qui fut donc éconduit en 2019, oscille entre son enthousiasme de supporter du club et quelques appréhensions. «Je me réjouis de découvrir ça, comme tout le monde, en espérant que le projet soit le plus vert possible et qu’ils n’aient pas oublié l’un des points essentiels, déclare l’homme d’affaires. L’erreur que commettent nos politiciens, c’est qu’ils veulent gagner pour eux. Je crains qu’ils ne reproduisent le schéma du Stade avec la patinoire et qu’on se retrouve avec un nouveau champignon nucléaire, avec des charges pour Genève.»
L’avantage du dernier
Thierry Apothéloz écarte tout risque de récidive: «Nous ne sommes pas du tout dans le même contexte, ne serait-ce que parce que le financement de la construction est cantonal et public, dit le magistrat, qui vient de présenter un programme de 240 millions sur dix ans pour le développement du sport amateur et professionnel à Genève. Nous avons fait réaliser une étude précisément pour nous assurer que le modèle d’exploitation retenu correspond aux besoins et réalités actuels de fonctionnement d’une patinoire.»
Voici le projet de 2016, toujours au Trèfle-Blanc, diligenté par les dirigeants canadiens Mike Gillis et Peter Gall.
«Quand on arrive en dernier, l’avantage, c’est qu’on a du recul, rigole Philippe Baechler. Nous avons pu analyser les qualités et les faiblesses des six ou sept dernières patinoires qui ont été réalisées en Suisse, nous avons tenu compte de tout ce que nous avons vu et entendu.» Sur cette surface jugée «rikiki» par Jean-Noël de Giuli, les défis sont nombreux et pointus. Autour de la parcelle, il y a une bretelle d’autoroute, les bâtiments de la police, ceux des Services industriels, une tranchée couverte, un immeuble de dix étages dont les habitants pourraient ne pas être ravis et des rails de tram qu’il faudra soit enjamber, soit détourner.
Il y a eu assez de temps pour y penser. La patinoire du Trèfle-Blanc, ce mirage, verra-t-elle vraiment le jour en 2028? Techniquement, un couple de retraités peut à lui tout seul dire non; celui dont la maison se situe exactement au cœur de la glace. «Des discussions constructives sont en cours», assurent les autorités depuis une décennie. Philippe Baechler croise les doigts, mais il sait que nul n’est à l’abri d’une opposition, voire d’un référendum.
«À deux vitesses»
«Maintenant, il y a des étapes politiques, il s’agit de voter le crédit de construction au Grand Conseil, avance prudemment le président du GSHC. On se réjouit de sabrer le champagne, mais ça ne veut pas dire qu’on va laisser tomber les Vernets ces prochaines années. Nous sommes obligés d’avoir une réflexion à deux vitesses.»
Le projet de 2010, où une nouvelle patinoire vient se dresser sur le parking de l’actuelle patinoire des Vernets.
Un nouveau vidéotron s’apprête à être installé dans la plus vieille patinoire de National League. Le club ne devrait pas pouvoir entamer la saison prochaine à domicile avant octobre, vu l’énorme chantier qui reprendra pour la mutation de la glace. Peu importe, le 19 mars, le Trèfle-Blanc aura enfin un visage, un destin. Avec deux jours d’avance, puisqu’ils avaient annoncé ça pour le printemps.
Voilà ! De rien...
En gros, rien, sur l'article il y avait des images de synthèse du look possible, extérieur, des projets antérieurs.
Où l'on apprend qu'un nouveau videotron va être installé, bon, et que la saison commencera sans doute en octobre aux Vernets vu la réfection du système de refroidissement (où l'on a également demandé aux joueurs de pas faire trop bien cette saison pour avancer la date des travaux... bon je sors...). A prévoir quelques semaines en matches à l'extérieur uniquement en début de saison.
L’énième projet de future patinoire à Genève sera dévoilé le 19 mars. Cette fois-ci, c’est le bon, juré. Une nouvelle enceinte verra le jour d’ici à fin 2028. À moins que les anciens démons ne se réveillent.
Simon Meier
Publié aujourd’hui à 08h09
La patinoire des Vernets ne répond plus aux exigences d’un club professionnel et continue à coûter très cher. Mais elle poursuit sa vie et accueille mardi la finale de la Champions Hockey League.
MARTIAL TREZZINI/KEYSTONE
Genève-Servette va peut-être grimper sur le toit de l’Europe (lire ci-dessous). Mais rayon patinoire(s), le champion de Suisse reste à quai depuis plus de vingt ans. Mardi soir, comme lors de chaque match disputé dans ces bons vieux Vernets (1958), les VIP s’assoiront dans une tribune supportée par des tubulaires. Ceux installés en 2010, à titre provisoire puisque la nouvelle arène du Trèfle-Blanc était alors prévue pour septembre 2015.
«On avait fait du solide, parce qu’on savait très bien que ça durerait plus longtemps, mais on vit dans du bricolage permanent et j’espère qu’on veille à ce qu’il n’y ait pas de souci», ne rassure qu’à moitié l’architecte Jean-Noël de Giuli, mandaté à l’époque pour rattraper une inimaginable bévue. Sur le chantier précédent, on s’était rendu compte après coup que les gens, une fois installés dans les fauteuils les plus luxueux de la patinoire (11 500 francs la saison), n’avaient pas vue sur la glace.
Buster Keaton et Gaston Lagaffe
Voilà qui explique en partie les deux crédits alloués en 2009 (11 millions) puis 2011 (14 millions), qui avaient certes aussi servi à refaire les tribunes derrière les buts et les vestiaires. L’anecdote des sièges aveugles raconte à merveille un serpent de mer qui se mord la queue depuis des lustres et semble parfois s’inspirer de Buster Keaton ou Gaston Lagaffe - le génie en moins. Un dossier à deux pans qui patinent, le vieux et le neuf.
D’un côté, il y a ces vénérables Vernets si chers à la population genevoise (29 millions alloués encore fin 2022, pour changer le système de refroidissement de la glace), mais dont on sait depuis le retour du club en LNA qu’ils ne répondront plus jamais aux standards en vigueur du hockey pro. «La nouvelle patinoire est ma priorité», lançait le président servettien Marco Torriani en 2003 et en songeant à un terrain proche de l’aéroport, tandis qu’André Hediger, en charge des Sports à la Ville, faisait passer un crédit de 4 à 9 millions afin de rafraîchir l’ancienne enceinte.
«Voleurs patentés»
De l’autre côté, à 2 kilomètres et un monde de là, il y a ce Trèfle-Blanc qui se méfie de l’argent sale et joue les Arlésiennes. Il n’était sans doute pas faux d’interroger la provenance des fonds promis entre 2010 et 2012 par l’oligarque russe Gennady Timchenko, qui soutenait alors le club via son président Hugh Quennec. À entendre cette source anonyme qui les désigne comme «les voleurs patentés» qui ont creusé le trou qui obligea la Fondation Wilsdorf à reprendre le club en 2018, il n’aurait pas été raisonnable non plus de céder aux sirènes canadiennes de Mike Gillis et Peter Gall.
«Un soir de match aux Vernets, on vend 300 fondues. À Fribourg, ils ne sont pas loin des 3000.»
Philippe Baechler, président du GSHC
Les deux hommes d’affaires et leurs partenaires, qui se disaient prêts dès 2016 à investir 300 millions dans un projet qui faisait la part belle à leurs intérêts immobiliers, ont été évincés par les autorités genevoises en 2019. Mais pendant ce temps-là, rien n’avance alors que partout en Suisse, y compris à Langnau et Ambri, des patinoires se rénovent ou se bâtissent. Une parfaite Genferei.
«C’est faux! Je réfute ce propos, contre Thierry Apothéloz, conseiller d’État chargé de la Cohésion sociale et du Sport, qui nous a répondu par e-mail. Le projet n’a jamais autant avancé depuis que je m’en occupe. Il a obtenu une très large majorité au Conseil d’État et au Grand Conseil en janvier 2022 et nous déposerons le crédit d’investissement en temps et en heure pour confirmer ce bel élan. Je me réjouis de la présentation du 19 mars, l’excitation est à son comble. Le projet suscitera, j’en suis sûr, un très bel enthousiasme au-delà même des usagers de la glace et des supporters de hockey.»
Objectif 2028
Après tant de couleuvres avalées, voilà bientôt l’heure des petits-fours. Le lauréat du concours lancé à l’automne 2022, élu la semaine passée par un jury de 20 voix présidé par l’architecte cantonal Francesco Della Casa, sera dévoilé dans un mois. Cette patinoire tant fantasmée va, pour la énième fois, prendre un visage concret. Et épouser un calendrier rêvé: objectif fin 2028, nous a confirmé le Département du territoire du Canton de Genève.
«Je suis content, car le projet privilégié par le club a été choisi, applaudit Philippe Baechler, président du futur locataire. Nous avons pu donner nos critères depuis le début du processus, ils ont été analysés et suivis.» Le dirigeant grenat consent à glisser un indice en forme d’ouverture: «On voulait que ce soit circulaire, qu’un VIP puisse aller boire un verre avec son pote en face.» La jauge de 8500 places est confirmée, de même que le parking souterrain, la deuxième surface de glace, les restaurants. Et la manne qui ira avec: «Au total, on table au minimum sur 50 à 100% de revenus supplémentaires, se réjouit Philippe Baechler. Un soir de match aux Vernets, on vend 300 fondues. À Fribourg, ils ne sont pas loin des 3000.» Pour le reste, l’ensemble de la république tient sa langue.
180 millions?
Si cette dernière fourche, c’est par la bande et à visage couvert. On a pu apprendre que le projet retenu était de nature locale et le moins cher des trois finalistes. Combien? Motus, on verra. En 2010, on évoquait une fourchette de 70 à 100 millions. «Il en faut grosso modo 180 aujourd’hui», jauge Jean-Noël de Giuli, qui a collaboré à tous les projets depuis le premier de 2009 aux Cherpines (Plan-les-Ouates). Vite abandonné, à l’image de tant d’autres.
Raser les Vernets ou construire juste à côté? Impensable. Là où se situait la caserne s’érige finalement un bâtiment universitaire financé par la Fondation Wilsdorf. Le Bout-du-Monde? Trop de castors et pas assez d’accessibilité. Le site dit du «Camembert», à côté du Stade de Genève? Il faudrait dix ans pour assainir les sols.
Voici l’un des nombreux visages qu’aurait pu avoir la future patinoire du Trèfle-Blanc. Il remonte à 2014. À quoi ressemblera celui qui sera dévoilé le 19 mars?
L’architecte, qui avait aussi accompagné le promoteur immobilier Olivier Plan dans sa tentative en 2019, a présenté un ultime dossier lors du concours écoulé. Recalé. «Quand vous connaissez si bien les contraintes d’un projet, vous vous y pliez et vous présentez sans doute quelque chose de plus réaliste donc moins flamboyant que d’autres», prévient Jean-Noël de Giuli sans amertume, même s’il ne cracherait pas sur «un merci, un jour», pour tous les services rendus.
«Je crains qu’on se retrouve avec un nouveau champignon nucléaire, avec des charges pour Genève.»
Olivier Plan, promoteur immobilier
«Ce n’est pas le genre de la maison mais avec mon autre casquette, j’applaudis l’arrivée de cette patinoire, lance celui qui est aussi président de l’Association genevoise des sports. Mais qu’on la fasse et qu’on la fasse bien!» Les risques, à ses yeux? «Qu’on tire au rabais, comme avec le Stade de Genève, répond celui qui s’était déjà fait brûler la politesse dans ce dossier qu’il avait initié. Qu’on se retrouve avec une infrastructure basique mais pas pérenne, parce qu’on ne s’est pas donné les moyens d’aller au bout des choses.»
Olivier Plan, qui fut donc éconduit en 2019, oscille entre son enthousiasme de supporter du club et quelques appréhensions. «Je me réjouis de découvrir ça, comme tout le monde, en espérant que le projet soit le plus vert possible et qu’ils n’aient pas oublié l’un des points essentiels, déclare l’homme d’affaires. L’erreur que commettent nos politiciens, c’est qu’ils veulent gagner pour eux. Je crains qu’ils ne reproduisent le schéma du Stade avec la patinoire et qu’on se retrouve avec un nouveau champignon nucléaire, avec des charges pour Genève.»
L’avantage du dernier
Thierry Apothéloz écarte tout risque de récidive: «Nous ne sommes pas du tout dans le même contexte, ne serait-ce que parce que le financement de la construction est cantonal et public, dit le magistrat, qui vient de présenter un programme de 240 millions sur dix ans pour le développement du sport amateur et professionnel à Genève. Nous avons fait réaliser une étude précisément pour nous assurer que le modèle d’exploitation retenu correspond aux besoins et réalités actuels de fonctionnement d’une patinoire.»
Voici le projet de 2016, toujours au Trèfle-Blanc, diligenté par les dirigeants canadiens Mike Gillis et Peter Gall.
«Quand on arrive en dernier, l’avantage, c’est qu’on a du recul, rigole Philippe Baechler. Nous avons pu analyser les qualités et les faiblesses des six ou sept dernières patinoires qui ont été réalisées en Suisse, nous avons tenu compte de tout ce que nous avons vu et entendu.» Sur cette surface jugée «rikiki» par Jean-Noël de Giuli, les défis sont nombreux et pointus. Autour de la parcelle, il y a une bretelle d’autoroute, les bâtiments de la police, ceux des Services industriels, une tranchée couverte, un immeuble de dix étages dont les habitants pourraient ne pas être ravis et des rails de tram qu’il faudra soit enjamber, soit détourner.
Il y a eu assez de temps pour y penser. La patinoire du Trèfle-Blanc, ce mirage, verra-t-elle vraiment le jour en 2028? Techniquement, un couple de retraités peut à lui tout seul dire non; celui dont la maison se situe exactement au cœur de la glace. «Des discussions constructives sont en cours», assurent les autorités depuis une décennie. Philippe Baechler croise les doigts, mais il sait que nul n’est à l’abri d’une opposition, voire d’un référendum.
«À deux vitesses»
«Maintenant, il y a des étapes politiques, il s’agit de voter le crédit de construction au Grand Conseil, avance prudemment le président du GSHC. On se réjouit de sabrer le champagne, mais ça ne veut pas dire qu’on va laisser tomber les Vernets ces prochaines années. Nous sommes obligés d’avoir une réflexion à deux vitesses.»
Le projet de 2010, où une nouvelle patinoire vient se dresser sur le parking de l’actuelle patinoire des Vernets.
Un nouveau vidéotron s’apprête à être installé dans la plus vieille patinoire de National League. Le club ne devrait pas pouvoir entamer la saison prochaine à domicile avant octobre, vu l’énorme chantier qui reprendra pour la mutation de la glace. Peu importe, le 19 mars, le Trèfle-Blanc aura enfin un visage, un destin. Avec deux jours d’avance, puisqu’ils avaient annoncé ça pour le printemps.
Voilà ! De rien...
En gros, rien, sur l'article il y avait des images de synthèse du look possible, extérieur, des projets antérieurs.
Où l'on apprend qu'un nouveau videotron va être installé, bon, et que la saison commencera sans doute en octobre aux Vernets vu la réfection du système de refroidissement (où l'on a également demandé aux joueurs de pas faire trop bien cette saison pour avancer la date des travaux... bon je sors...). A prévoir quelques semaines en matches à l'extérieur uniquement en début de saison.
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Patinoire2067
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
1 jour avant la grande annonce
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
On pourra aller voir les plans de la nouvelle patinoire au Event sport center de la praille.
Les dates sont les suivantes :
19 mars de 15h00 à 18h00
20-21-22 mars de 10h00 à 18h00
23 24 mars de 10h00 à 17h00
25-26-27 mars de 10h à 18h00
28 mars de 10h00 à 15h00
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Cole
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
J'arrive pas à me réjouir, tellement peur de la "recourite aiguë" genevoise. Politiquement c'est clairement sur les rails, et je suis sûr qu'il y aura une majorité pour soutenir le projet, c'est les histoires de parcelles qui m'inquiètent.
On en reparle au premier coup de pioche
On en reparle au premier coup de pioche
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Me semble qu'Aphoteloz est le premier à montrer une véritable volonté de faire avancer le dossier. Sinon, il y aura de toute façon recours, déjà parce qu'une des parcelles appartient à un couple de retraités et ensuite parce que les Verts et leurs sbires vont tout faire pour freiner ce projet "d'un autre temps". On se souvient tous de leur proposition irréaliste de vouloir une glace artificielle pour la nouvelle patinoireCole a écrit : ↑lun. 18 mars 2024 10:20J'arrive pas à me réjouir, tellement peur de la "recourite aiguë" genevoise. Politiquement c'est clairement sur les rails, et je suis sûr qu'il y aura une majorité pour soutenir le projet, c'est les histoires de parcelles qui m'inquiètent.
On en reparle au premier coup de pioche
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canneasucre1218
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
J’ai trouvé ça il y a hier soir un peu par hasard :
https://www.frpo.es/projects/patinoire
Je ne sais pas ce que ça vaut, ni même si encore d’actualité.
https://www.frpo.es/projects/patinoire
Je ne sais pas ce que ça vaut, ni même si encore d’actualité.
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