[Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
- Goran McKim
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
Six sur six! Ge/Servette surfe sur une incroyable vague
http://www.1905.ch/site/index.php/archi ... -vague-tdg
Pas encore du hot couture
http://www.1905.ch/site/index.php/archi ... e-le-matin
GE Servette s'approche du record
http://www.1905.ch/site/index.php/archi ... d-le-matin
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- FalconFangs
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
Site officiel gshc.ch: le match n° 6, GSHC - EV Zoug, du vendredi 28 septembre:
http://www.gshc.ch/Mop/Site/main.php?mo ... ected=6572
Et le n° 7, HC Davos - GSHC, du samedi 29 septembre:
http://www.gshc.ch/Mop/Site/main.php?mo ... 3&offset=0
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Et le n° 7, HC Davos - GSHC, du samedi 29 septembre:
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- Goran McKim
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
Ge/Servette peut battre le record de Kloten et entrer dans l’histoire
http://www.1905.ch/site/index.php/archi ... stoire-tdg
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- Goran McKim
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
http://espn.go.com/blog/nhl/post/_/id/1 ... experience Interview de Logan Couture
http://www.nationalleague.ch/NL/aktuell ... news_1.php Genève tiens son record
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
"Genève-Servette est devenue l'équipe à battre"
http://www.tdg.ch/sports/gshc/GeneveSer ... y/26858957
http://www.tdg.ch/sports/gshc/GeneveSer ... y/26858957
Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
Article de... Thomas Dayer dans Le Temps (qui attend quand même la 1ère défaite pour écrire des lignes sur la série de 9 victoires)
Genève Servette, premier gros coup de semonce
Berne a mis fin à la série victorieuse de Genève, et Chris McSorley a été exclu. Ce revers n’entache pas de riches débuts
C’était mieux avant. Certains aiment à le croire. Leur chance: parfois, le passé s’invite à la table du présent.
Ce samedi, Genève Servette n’a toujours pas perdu – ou pas encore perdu, question d’interprétation. Neuf duels, neuf victoires; les Genevois ont gravé leur identité dans les livres. Ils ont battu le record de victoires consécutives cueillies en ouverture de championnat. Ils ont la tranquillité, le sourire décontracté.
Berne aussi a fait parler de lui. Chaque semaine, le club de la capitale a pris l’habitude de convier les gazetiers pour leur annoncer en grande pompe le débarquement de la nouvelle star. Car sachez qu’en sport, on drague les grévistes. La NHL, le championnat nord-américain, suspendu pour cause de querelle financière (quoi d’autre?) entre les ambassadeurs des propriétaires et le syndicat des joueurs, ils sont quelques millionnaires à chercher une niche pour passer l’hiver.
La richesse inégalable de Berne et son prestige aussi, d’accord, lui ont permis d’en embrasser quelques-uns. Les enfants du pays Mark Streit (New York Islanders) et Roman Josi (Nashville Predators) d’abord. Puis l’un des meilleurs joueurs de la planète, le Canadien John Tavares (New York Islanders), présenté – a priori à juste titre – comme l’ultime trésor.
Mais ce samedi, Berne reste sur un bilan maigrichon de onze points en neuf matches (six défaites). Cinq de ses six dernières ordalies se sont soldées par une condamnation. La veille, les Ours sont revenus transis de leur voyage à Zoug (défaite 3-1). A une heure du mat, l’entraîneur Antti Törmänen s’est tu; le directeur sportif Sven Leuenberger a fait irruption dans le vestiaire. Il a bramé comme jamais, leur a dit leurs quatre vérités (ou davantage, sans doute). Ce début d’exercice est indigne du grand Berne.
Immédiatement, l’électricité chiffonne l’air et le jeu; très vite, il y a le feu. Il y a même un petit air de finales. Personne ne fait dans la dentelle, ça fustige, ça voltige. Mais pour Chris McSorley, les siens demeurent en deçà des lisières de l’acceptable. «Nous n’avons pas fait preuve d’une agressivité démesurée, plaidera-t-il. Bien au contraire, nous sommes restés au-dessous du nécessaire. Si nous avons délibérément visé John Tavares? Mais non, pas du tout. Nous avons délibérément visé tous les maillots noirs. Qu’ils se nomment John Tavares ou John Travolta, nous nous en fichons.»
L’esthétique n’a pas reçu de carton d’invitation, ou alors elle n’y a pas répondu. Les poings se cherchent, accrochages et coups bas se multiplient, dans l’ombre parfois du regard des arbitres. Le jeu est physique; un match intense, en somme, même si, pour la pureté, il faudra repasser. Le 1-0 tombe tandis que Goran Bezina purge une pénalité. Les Genevois résistent, mais finissent par céder encore une fois à trois minutes de la deuxième pause. Peu après, alors que Jonathan Mercier est puni, Roman Josi marque le 3-0 à neuf secondes de la trêve. Alors se pointe le vieux temps – bon pour certains, orageux pour d’autres. Berne ne se débat plus contre ses nouveaux démons, Genève Servette n’a plus la tronche d’un premier de classe. Et Chris McSorley, lui, tire la gueule. Et gueule.
C’était prévisible, écrit. Sur son banc, il fuse devant ses joueurs pour se dresser à la porte. Pouces levés en direction des deux directeurs de jeu, applaudissements nourris, puis pouces et index liés en un cercle. En plongée sous-marine, le signal que tout va bien. Genève Servette vient de plonger, Chris McSorley aussi. Tout va mal.
D’abord, le coach hérite d’une pénalité mineure. Mais comme aucun arbitre ne daigne se déplacer pour tolérer ses doléances, il poursuit son spectacle malgré le sourd vacarme de 16 000 exaltés qui hurlent. Il est renvoyé au vestiaire sous un tollé. Les comparaisons ont parfois tort, mais la mémoire rappelle la scène de la porte qu’il avait claquée une fois, deux fois, trois fois. C’était en mars 2004. C’était autrefois. La même porte, samedi, n’a rien eu, mais elle a tout entendu.
La dernière période va commencer. Un à un, les joueurs sortent du vestiaire. A 3-0, le sort est scellé. Il faudrait être cinglé pour croire à la riposte. Chris McSorley est seul dans son vestiaire, assis à une table de travail. Il y a une tasse de café à moitié entamée, quelques papelards, son ordinateur. Le match a repris. Il n’y a même pas une téloche pour lui traduire les événements. «Je ne vais pas regarder la fin; de toute façon, il n’y a plus rien que je puisse faire», sourit-il. Ponctuellement, la lumière s’éteint sur ses propos. Ses traits restent illuminés par la seule lueur de l’écran de sa bécane. «Il y a un détecteur de présence, il faut bouger un peu pour rallumer», dit-il. Il est déçu. «Je sais que je risque une amende de la Ligue si je parle, mais je dois bien dire qu’à mes yeux, de nombreuses pénalités ont été ignorées par les arbitres. Le match est devenu dangereux pour l’intégrité des joueurs, et il est du devoir d’un coach de se manifester lorsque certains gestes atteignent l’indécence.» Il pense à l’élan d’une charge de Daniel Rubin sur Jonathan Mercier, en fin de deuxième tiers. Juste avant que les événements ne se précipitent au détriment des Genevois. «Ma réaction n’était pas exagérée vu les circonstances», se défend-il.
Mais il n’y a pas que ça. Chris McSorley est prêt à le reconnaître. Si les Servettiens ont souffert leur première défaite de la saison à Berne, ils en assument aussi les torts. «Nous nous sommes trop reposés sur Tobi (le gardien Tobias Stephan), admet le boss. Nous n’avons pas joué avec la même énergie du désespoir que Berne, qui restait sur une vilaine séquence. Nous avons trop cherché l’élégance, mais un joli but n’en vaut pas un et demi. C’est une bonne leçon pour nous, nous devons nous regrouper désormais. Mais je prends volontiers cette défaite (5-1) contre une nouvelle série de neuf victoires.»
Aussi Genève doit-il penser à la justesse du passé. Le revers de samedi ne gomme pas la splendeur de son début de saison acclamé par les observateurs. «Son succès est évidemment né de l’activité sur le marché des transferts», rappelle Serge Pelletier, ancien coach d’Ambri, de Zoug et de Fribourg Gottéron. Chris McSorley a notamment rapatrié Kevin Romy, engagé Julian Walker, il a dégoté en Cody Almond un nouveau binational précieux. Au fil des ans, il s’est fait une spécialité de lever le voile sur des licenciés suisses expatriés, voire méconnus (Daniel Vukovic ou Eric Walsky, entre autres).
Puis, sur le marché du lock-out, il a mis le grappin sur Logan Couture (San Jose Sharks). Et l’engagement de Yannick Weber lui a ménagé une belle marge de manœuvre. Le défenseur suisse du Canadien de Montréal gonfle la cote de l’arrière-garde genevoise. Il libère Goran Bezina d’une focalisation permanente de l’adversaire. «Avec Yannick et Logan, nous avons embauché sur le marché du lock-out deux joueurs dont l’apport est énorme mais qui ne laisseront pas un vide ingérable à leur départ», estime Chris McSorley. Reste à savoir jusqu’à quand durera la grève. «A l’approche de Noël, quand les femmes des joueurs remarqueront qu’il y aura deux fois moins de cadeaux sous le sapin, je suis sûr que les deux parties s’ouvriront», sourit l’Ontarien.
«La profondeur de l’effectif, cette année, ouvre le champ des possibles à Chris McSorley, ce qui rend son coaching moins prévisible, reprend Serge Pelletier. Il est plus compliqué pour le staff adverse de voir clair dans l’utilisation de son personnel, dans ses manœuvres.»
Goran Bezina remonte davantage encore la pelote de l’histoire. Pour le capitaine, c’est avant même l’intersaison que s’est bâti le Genève Servette capable de trôner au premier rang aujourd’hui. «C’est lors des play-out de la saison dernière qu’a eu lieu la prise de conscience, raconte-t-il. Il y a eu un déclic pour tous ceux qui intégraient déjà l’équipe. Ensuite, d’autres joueurs se sont greffés et ont bonifié le groupe.»
La préparation estivale a été pensée différemment. «Moins de matches, plus de team building», résume Goran Bezina. «Nous avons éliminé un très grand nombre de séances de glace pour nous consacrer à l’esprit, confirme Chris McSorley. Nous avons été à Loèche-les-Bains, nous nous sommes essayés au wakeboard, nous avons été pratiquer du rafting en France. Nous en avons déjà recueilli des dividendes, et en termes de blessures, cela pourrait aussi nous aider au fil de la saison. Cela dit, je ne pensais pas que l’alchimie du groupe serait si rapidement effective. Nous sommes en avance sur notre agenda.»
Lui-même l’affirme: «J’ai changé.» Après l’effusion de samedi, la proposition peut paraître risquée. Accordé. N’empêche: «Après la saison dernière, j’ai pointé un doigt vers le miroir et je me suis demandé ce qu’il était possible de changer pour faire mieux. Il est toujours délicat d’apprendre de nouveaux jeux à un vieux chien, mais… [Sourire] ce n’est pas impossible.»
Kevin Romy avait quitté Genève Servette en 2006 pour Lugano, le voici de retour. Lui a reconnu assez rapidement le patron. «Il n’a pas trop changé, rit-il. Pour moi, il est resté fidèle à lui-même, quelqu’un d’exigeant pour le bien de l’équipe.» Chris McSorley prétend néanmoins que son approche a évolué, qu’il essaie d’être moins omniprésent. «J’essaie de ne pas overcoacher, de davantage laver le linge sale en privé.» Quid de la structure tactique? «Il a conservé ses principes tout en la modelant en fonction des évolutions du hockey sur glace», résume Kevin Romy. «Un système, ce n’est pas de l’arithmétique chinoise, mais on dort mieux si on l’applique au plus près», sourit Chris McSorley, qui dit «garder attentivement mes doigts sur les pulsations de l’équipe.» Malgré le revers bernois, ces dernières traduisent un état de santé positif. «Désormais, les matches contre Genève Servette ressemblent à des consultations chez le dentiste, rigole Chris McSorley. Vous savez que vous devez y aller, mais que vous n’allez pas vous amuser.»
- Goran McKim
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
Yannick Weber et le GSHC dans La Presse de Montréal http://swisshabs.blogspot.ch/2012/10/we ... eneve.html
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