scoutsh a écrit :Mais bon, Hodgers s'imagine que les joueurs du SFC touchent des salaires astronomiques, il ne doit donc pas vivre sur la même planète que nous.
Là t'as tout résumé. J'ajouterai juste qu'un système de socios c'est bien joli mais avec un bassin urbain d'environ 500'000 âmes, ce n'est tout simplement pas viable. A moins qu'on vise à terme la 1ère ligue....
Au moins il a reconnu la nécessité d'une nouvelle patinoire, c'est déjà ça...[/quote]
Je ne crois pas que ce soit le bassin de population qui soit vraiment le problème. Osasuna (club de Pampelune, aire urbaine de 350000 personnes, 15000 socios) fonctionne aussi sur le principe de socios, est parvenu à rester 14 ans en première division et se hissant en demi-finale de la coupe de l'UEFA. Bon, c'est moins bon ces deux dernières années, puisqu'ils sont en danger d'une deuxième culbute en 2 ans. Sinon, L'Atletic Bilbao (Bilbao, agglomération comparable au Grand Genève, 35000 socios) réussit d'encore meilleurs résultats (vainqueur de l'Europa League en 2012. Ça prouve quand même que ça peut être viable pour une agglomération comme Genève.
Goran McKim a écrit :Je pense surtout qu'il faut comparer ce qui est comparable. Or ce n'est pas parce que ce qui fonctionne pour deux des plus grands clubs de foot du monde (qui sont endettés à hauteur de plusieurs dizaines - centaines ? - de millions d'Euros soit dit en passant), fonctionnerait chez nous. Ni le même sport, ni le même business, ni les mêmes traditions, ni les mêmes mentalités. Et d'ailleurs ce système n'est de loin pas répandu, les clubs fonctionnant de la sorte sont plutôt les exceptions qui confirment la règle.
En fait, en réfléchissant un peu, si on suit ce système, le changement au niveau juridique serait "assez minime". Au lieu d'avoir des actionnaires qui reçoivent des dividendes en cas de bénéfices, on aurait des
socios qui vivent pour leur club. D'ailleurs, des clubs fonctionnant sur ce principe de socios, il y en a pas mal (outre ceux que j'ai cité, il y a notamment le Benfica, et beaucoup d'autres clubs, latino-américains surtout). Par ailleurs ce n'est pas parce que le SFC, Manchester United, Chelsea FC, Liverpool FC, Inter Milan sont des SA (ou un système assimilé) que ça les empêche d'avoir des dettes des dizaines (centaines?) millions d'euros de dettes…
La vraie question est plutôt: peut-on trouver entre 20000 et 30000 personnes désireuses de devenir propriétaires du Servette? Et, surtout, est-ce que des personnes/entreprises prêtes à investir dans le sport d'élite genevois en tant que sponsors uniquement?
C'est au niveau économique que ça pêchera.