Nouvelles diverses sans grande importance

Ce qu'il se passe dans les autres patinoires du pays, dans le bureau du juge unique, en équipe nationale...
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FalconFangs
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par FalconFangs » lun. 28 janv. 2019 15:43

Ok merci!

... prendre un joueur mais pas son équipement :roll: :lol:

BigZ
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par BigZ » lun. 28 janv. 2019 18:41

Encore une fois la preuve que Gottéron est tout sauf un club sérieux...

C'est déjà là bas que Pouliot avait "oublié" ses patins...

CFF
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par CFF » ven. 5 juil. 2019 11:19

R. Chuard en test à Lugano.

fidelio
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par fidelio » jeu. 22 août 2019 11:34

Eh bien après la surenchère qui touche les attaquants voici venu celle des gardiens.

Plus de 700'000 pour Berra à Fribourg sur une anée.
Il a signé pour 5 ans plus un peu plus de 4 mios.

Waoow ça doit piquer dans le budget de Croterron.

Je me demande à combien tourne notre mayer national :?:

scoutsh
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par scoutsh » jeu. 22 août 2019 15:09

Celle-là je m'y attendais pas trop : https://www.lematin.ch/sports/hockey/tr ... y/21265046
A voir si ça donnera qqch.

George Bastl
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par George Bastl » jeu. 22 août 2019 17:13

scoutsh a écrit :
jeu. 22 août 2019 15:09
Celle-là je m'y attendais pas trop : https://www.lematin.ch/sports/hockey/tr ... y/21265046
A voir si ça donnera qqch.
Moi, ça m'étonne presque qu'il n'y a jamais eu quelque chose auparavant.
C'est le type de joueur qu'on adore détester (surtout quand il joue dans l'équipe adverse), un excellent patineur qui ferait merveille dans un bottom-6 de NHL.

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Cole
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par Cole » jeu. 22 août 2019 18:31

George Bastl a écrit :
jeu. 22 août 2019 17:13
scoutsh a écrit :
jeu. 22 août 2019 15:09
Celle-là je m'y attendais pas trop : https://www.lematin.ch/sports/hockey/tr ... y/21265046
A voir si ça donnera qqch.
Moi, ça m'étonne presque qu'il n'y a jamais eu quelque chose auparavant.
C'est le type de joueur qu'on adore détester (surtout quand il joue dans l'équipe adverse), un excellent patineur qui ferait merveille dans un bottom-6 de NHL.
Complètement d'accord. Et à 28 ans c'est un peu la dernière qui sonne pour tenter le grand saut.

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Message par Jey.mlc » jeu. 22 août 2019 22:06

Surtout que Ottawa est en pleine reconstruction donc il ne devrait pas avoir de peine à se faire une place

fidelio
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par fidelio » mer. 4 sept. 2019 09:17

Le club de Suisse centrale a donné quelques chiffres aujourd'hui


Au niveau du bénéfice, la holding a dégagé CHF 20'861,90 et Eissportverein Zug CHF 18'296,33. Le chiffre d'affaires annuel consolidé de l'ensemble du groupe EVZ pour l'exercice 2018/19 s'est élevé à CHF 31'226'434, soit une augmentation de quelque CHF 1,5 million par rapport à l'exercice précédent.

L'augmentation du chiffre d'affaires est remarquable à cet égard, puisqu'un restaurant a cessé ses activités par rapport à l'année précédente. La participation à la finale, la victoire en coupe, les projections publiques et le nombre croissant d'événements d'affaires organisés dans les locaux d'EVZ Gastronomie en ont été la cause. Le ratio de fonds propres au niveau du groupe EVZ s'élève à 56,6%, ce qui souligne la solidité de l'assise économique d'EVZ.

Au cours de la saison 2018/19, l'EVZ a de nouveau enregistré un taux d'occupation du stade de 97% et la demande d'abonnements a encore augmenté. Comme l'année précédente, la vente d'abonnements a été interrompue avec environ 6'000 sésames vendus et seuls des billets individuels sont encore disponibles pour le championnat.


Eh bien ça fait rêver tout ça.
Y a pas à dire les suisse allemand savent y faire pour dégager des bénéfices.
C'est la raison pour laquelle ils peuvent s'offrir des hoffmann Genoni and Co.

Tout le contraire de nous par exemple ;)

Torquemada
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par Torquemada » mar. 10 sept. 2019 16:28

Le Temps envoie une série d'articles sur le hockey cette semaine. Le premier, ce jour, consacré au CP Bääääääääääääääää¨rn

CP Berne, la secrète recette du succès

Depuis la fin des années 90, le club de hockey sur glace bernois a investi le secteur de la gastronomie pour se développer. Résultat(s): vingt ans de chiffres noirs, un budget qui oscille entre 55 et 60 millions de francs et trois titres de champion de Suisse ces quatre dernières années
sur glace bernois a investi le secteur de la gastronomie pour se développer.
A l’heure de la reprise du hockey sur glace en Suisse, «Le Temps» explore pendant une semaine les coulisses de son succès, entre modèles économiques singuliers, joueurs charismatiques et histoires fascinantes.

En avril dernier, le CP Berne (SCB, pour SC Bern, en allemand) a remporté le titre de champion de Suisse pour la seizième fois de son histoire, la cinquième en dix ans. Seuls Zurich (trois fois) et Davos (deux) ont pu ravir au monarque sa place sur le trône. Mais au-delà des sacres, le club de la capitale reste la référence absolue de la National League, notamment parce qu’il peut se vanter d’un bilan comptable positif depuis vingt ans.

Le modèle SCB attise bien sûr les convoitises des autres organisations, qui aimeraient elles aussi pouvoir gagner de l’argent. Ce qui est tout sauf acquis en sport, contrairement aux idées reçues. Cette rentabilité représente le véritable tour de force des Bernois.

Lire aussi: La «Siegermentalität» du CP Berne

Le grand architecte de cette réussite, ou tout du moins l’homme qui attrape la lumière, se nomme Marc Lüthi. Sans sa vision entrepreneuriale imposée à la fin des années 90, le SCB aurait eu de la peine à accumuler les succès. Lorsqu’il décide en 2002 de développer le secteur de la gastronomie, les autres clubs en sont encore au stade des buvettes. Le CP Berne, de son côté, ne va plus se contenter de gérer le restaurant de la patinoire et les points de vente de bière et de saucisses: il va s’étendre hors de ses murs, investir la ville et une partie du canton. Aujourd’hui, le club gère plus d’une quinzaine de restaurants.

Et là où ses dirigeants ont été malins, c’est lorsqu’ils ont demandé à leurs fournisseurs d’investir dans le sponsoring. Un système de contre-affaire efficace, qui pousse les entreprises à collaborer par crainte de perdre de juteux mandats.
Pas d’obstination

«Il est toujours très difficile de gagner de l’argent avec le sport, avance Marc Lüthi. Nous avons des frais au niveau des infrastructures [eau, gaz, location de la patinoire pendant vingt ans] de plus de 4 millions par année. Rapperswil, par exemple, ne paie que le nettoyage, le reste est offert par la commune. Ici, ça fonctionne parce que ça fait vingt ans qu’on travaille comme ça. Je dis toujours que chaque club doit trouver une solution avec ce qu’il a. Il ne faut pas copier. Zoug et Zurich ont eux aussi trouvé des modèles qui fonctionnent.»

Figure emblématique et tutélaire du SCB, incarnation de son renouveau et de son modèle d’affaires, Marc Lüthi a surtout su s’entourer des bonnes personnes. Par exemple Rolf Bachmann, le Chief Operating Officer, qui se démène dans l’ombre pour que tout fonctionne une fois les projecteurs allumés. «La force de Berne et de Marc Lüthi, c’est d’avoir su développer un pôle de compétences, admire Sacha Weibel, directeur général du Lausanne Hockey Club. Quand, à Berne, ils voient qu’une opération ne génère pas assez de bénéfices ou que finalement cela ne va pas comme ils veulent, ils ne s’obstinent pas, ils passent à autre chose.»

Avec sa nouvelle patinoire, le club vaudois va largement augmenter son chiffre d’affaires relatif à la gastronomie. Tout en restant loin du modèle bernois, ainsi que l’a évoqué Sacha Weibel lors de la conférence de presse d’avant-saison: «Lorsque la nouvelle enceinte sera fonctionnelle, on va passer de 1,5 million de francs à un montant compris entre 8 et 9 millions. Si Berne peut se passer de l’aide d’un mécène et gagner de l’argent, c’est parce qu’il affiche un chiffre d’affaires de plus de 50 millions de francs. Ce n’est qu’à cette hauteur-là que c’est faisable.»

Des affluences qui donnent le tournis

Il ne faut toutefois pas perdre de vue un élément central de cette réussite: la force du nombre. Berne peut en effet se targuer de posséder la meilleure moyenne de spectateurs en Europe avec un chiffre qui impose le respect: 16 290. Et sur ce total vertigineux, on compte 13 000 abonnés. C’est un plafond fixé par le club, qui souhaite qu’il reste assez de billets pour les supporters occasionnels.

«Places VIP et assises sont sold out, mais on ne pourrait pas avoir que des abonnés, précise Marc Lüthi. On pourrait peut-être monter à 14 000 ou 15 000 abonnés. Seulement, on a besoin d’argent en play-off pour payer les primes si on va en demi-finale ou en finale. Et ce n’est possible qu’en vendant des billets. Le modèle parfait, c’est le Bayern Munich. Ils ont 60% d’abonnés. Le reste, c’est les gens qui paient leur place à chaque match. On devrait faire ça. Cela ferait environ 10 000 abonnés. Mais en même temps, on ne peut pas refuser un abonnement à quelqu’un… On dit dix fois merci à ceux qui en achètent un.»

Fait intéressant, Berne compte environ 1500 abonnés romands, soit plus de 10% du total. Capable de ratisser large, le club de la capitale fait de l’ombre à ses cousins cantonaux, Langnau et Bienne. «Ils ont un fonctionnement très professionnel, explique la coprésidente biennoise, Stéphanie Mérillat. Un modèle unique en Suisse. Avant que l’on puisse bénéficier de notre nouvelle patinoire, ils pouvaient proposer d’autres produits que nous aux sponsors. En ayant récupéré la gestion du secteur gastronomie depuis deux ou trois saisons, on arrive à générer davantage d’argent et on est fier de notre budget de 17 millions.»
La culture de la gagne

Ce qui marche aujourd’hui ne fonctionnera pas forcément demain. Alors même si Berne avance des chiffres noirs, le club se remet toujours en question: «On cherche en permanence de nouvelles idées. On planifie trois, quatre, cinq ans en avance. Mais on ne communique pas à ce sujet. On ne communique que quand c’est du concret.»

Impressionnante machine, Berne se nourrit de ses succès pour bâtir un état d’esprit de gagnant. «Quand on arrive en play-off, on ne pense plus au marketing mais uniquement au sport, résume Marc Lüthi. Et les victoires sportives sont les meilleurs coups marketing en vue de la saison d’après.»

Le CEO bernois conclut d’ailleurs sur une anecdote qui résume parfaitement cette culture de la gagne: «C’était il y a une dizaine d’années. On avait dominé la saison régulière comme jamais, mais on avait perdu en quart de finale des play-off. Le lendemain de la défaite, on était réuni au restaurant avec l’équipe pour faire le bilan. Le capitaine d’alors, un type plutôt imposant, s’étonnait qu’il n’y ait pas de dessert. Il a appelé l’un des serveurs. Le serveur, assez petit, s’est planté devant lui et lui a dit en le regardant dans les yeux: pas de demi-finale, pas de dessert! Ça montre que tout le monde est concerné dans le club.»

J'aime beaucoup la dernière anecdote :lol:

Torquemada
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par Torquemada » mer. 11 sept. 2019 10:40

Celui du jour est consacré à Tristan Scherwey. Pu....n, ça fait du bien de lire des bons articles sur le hockey !

Tant qu’on hait, on aime Tristan Scherwey

Le rugueux attaquant international du CP Berne est l’un des hockeyeurs les plus sifflés dans les patinoires du pays. Il vient pourtant d’être élu joueur le plus populaire du championnat de Suisse. Le paradoxe de la passion

A l’heure de la reprise du hockey sur glace en Suisse, «Le Temps» explore pendant une semaine les coulisses de son succès, entre modèles économiques singuliers, joueurs charismatiques et histoires fascinantes.

Si Tristan Scherwey était un personnage de fiction, on commencerait par le détester, puis on aimerait le fait de le détester, et on finirait par l’aimer tout court.

Mais Tristan Scherwey n’est pas un personnage de fiction. C’est un hockeyeur bien réel qui promène, au service du CP Berne, une bouille de grand gamin et un jeu de gros dur sur les meilleures patinoires du pays depuis une décennie. Et cela ne change rien à l’affaire: peu de ses homologues récoltent davantage de sifflets que lui, et il est pourtant le joueur le plus populaire du championnat de Suisse.
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Il a été élu par les votes du public dans le cadre des Swiss Ice Hockey Awards, début août. Cela peut surprendre. L’intéressé lui-même clame régulièrement que, s’il était supporter d’une autre équipe que la sienne, il prendrait sûrement en grippe un bonhomme tel que lui.

La limite et au-delà

Il y a deux Tristan Scherwey. En dehors de la glace, tout le monde décrit un garçon adorable, taquin mais profondément gentil, à l’écoute, posé, pertinent dans ses analyses sportives. Mais lorsque la sirène retentit, il devient cet attaquant rugueux qui ne laisse personne indifférent et inspire autant d’amour que de haine.

Le public bernois le chérit pour son travail inlassable, son engagement sans faille, son abnégation dénuée de toute peur de (se) faire mal. Les fans adverses le honnissent à peu près pour les mêmes raisons, et plus particulièrement par crainte qu’il envoie l’un ou l’autre de leurs favoris à l’infirmerie. C’est arrivé régulièrement depuis le début de sa carrière professionnelle, après des charges appuyées, quand elles n’étaient pas à la limite de la régularité – voire carrément au-delà.

De saison en saison, ses interventions trop viriles lui ont valu amendes salées, matchs de suspension et réputation sulfureuse. Il n’a jamais eu de problème à assumer et à se défendre, droit dans ses patins. «Le hockey n’est pas une promenade de santé et, sur la glace, tu dois être prêt à risquer beaucoup, justifiait-il dans La Liberté en 2013, déjà bien conscient de son image à l’âge de 22 ans. La dureté fait partie du jeu et moi, pour mériter ma place, je dois remplir mon rôle – mettre de l’énergie, finir mes mises en échec.» Ce genre de plaidoirie touche les fans au cœur, peu importent les couleurs de leur écharpe. Ah, si seulement ce gars-là pouvait jouer pour nous…

L’an dernier, alors que son contrat bernois devait arriver à échéance à la fin de la saison 2019-2020, il se murmurait que d’autres clubs avaient l’ambition de le débusquer de la tanière des Ours. Mais – cela ne fait que gonfler son aura auprès du public – l’animal est fidèle. Il n’aurait ainsi pas hésité une seconde à signer lorsque son club lui a mis sous le nez une proposition de prolongation de sept ans, la plus longue de l’histoire du hockey suisse, pour sceller son destin jusqu’en 2027.
Clause de départ

S’il va au bout, il aura joué 18 saisons avec le club de la capitale. Mais il pourrait le quitter aujourd’hui qu’il en aurait déjà marqué l’histoire. A 28 ans, il répond aux quatre critères à remplir pour voir son numéro de maillot retiré après son passage: Berne fut son premier club professionnel; il y a remporté au moins deux titres de champion (dans son cas, cinq: 2010, 2013, 2016, 2017, 2019); il y a disputé au moins dix saisons; il compte au moins 50 sélections en équipe nationale (60).

En jouant les prolongations dans la capitale, Tristan Scherwey ne s’est ménagé qu’une seule porte de sortie, vers l’Amérique du Nord et sa prestigieuse NHL. La clause de départ ne vaudra que l’été prochain, mais il tâte déjà le terrain cette semaine au Canada, où il a été invité à participer au camp de préparation des Ottawa Senators. Ils seront entre 50 et 60 joueurs et, s’il y a bien quelques places à prendre, lui devra rejoindre Berne après un maximum de trois semaines (sans solde) et huit matchs manqués en National League. Son ambition: voir de ses propres yeux si, «comme beaucoup le disent», la meilleure ligue de la planète est «vraiment un autre monde».

Défenseur des Nashville Predators depuis 2011, le Bernois Roman Josi l’aurait encouragé à tenter sa chance, convaincu qu’il y a en NHL des places pour des profils comme le sien, même si outre-Atlantique les gros durs ont tendance à être plus imposants que lui (1 m 75, 80 kilos). Tristan Scherwey ne s’est jamais arrêté à cela. Plus important, il est convaincu d’avoir beaucoup progressé depuis trois saisons et l’arrivée à Berne de l’entraîneur finlandais Kari Jalonen. Cela s’est notamment traduit par sa participation aux trois grands tournois de l’équipe nationale depuis 2018 (Jeux olympiques de Pyeongchang et deux éditions des Mondiaux).
Nature profonde

Son jeu a évolué. Sa palette s’est étoffée. Il prend moins de pénalités. «Dans un sport d’équipe, tu as un rôle à jouer, lançait-il à 20 minutes en marge des Swiss Ice Hockey Awardst. Peu importe ce que tu as besoin de faire pour gagner, il faut le faire. Mais cela ne doit pas vouloir dire dépasser certaines bornes. Par le passé, je les ai souvent dépassées et j’en suis conscient. […] Je crois désormais être davantage capable de maîtriser mes émotions et de ne pas aller trop loin. C’est un travail qui prend du temps, mais je pense être sur le bon chemin.»

Tristan Scherwey n’a jamais hésité à reconnaître ses erreurs, à faire amende honorable après un écart de comportement. En 2013, dans la liesse de la célébration d’un titre de champion acquis au détriment de Fribourg-Gottéron en finale, il a vulgairement insulté le club vaincu – lui, le Fribourgeois qui a grandi à Courtepin, lui, le junior qui a fait toutes ses classes à Gottéron. Mais il a ensuite reconnu à quel point c’était déplacé, et avoué ses regrets, en clamant la fierté de ses origines.

Certains ne lui pardonneront pas ses mots ou son comportement sur la glace. Mais personne ne saurait lui reprocher de tricher ou de ne pas être entier. C’est pour ça que tant l’apprécient. Même parmi ceux qui pourraient le détester.

Torquemada
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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par Torquemada » jeu. 12 sept. 2019 14:25

Episode 3 : Zoug

Une croissance de A à Zoug

Finaliste malheureux du dernier championnat, le club de Suisse centrale met tout en œuvre pour remporter le deuxième titre de son histoire. Un nouveau centre d’entraînement futuriste, prévu pour 2020, devrait faciliter les desseins du président-mécène Hans-Peter Strebel

A l’heure de la reprise du hockey sur glace en Suisse, «Le Temps» explore pendant une semaine les coulisses de son succès, entre modèles économiques singuliers, joueurs charismatiques et histoires fascinantes.

Depuis 2006 et le dernier titre de Lugano, la suprématie en National League ne fluctue plus qu’entre Berne, Zurich et Davos. Mais tandis qu’une ère se termine dans les Grisons, symbolisée par le départ du mythique entraîneur Arno Del Curto en 2018, une autre s’amorce dans un des cantons les plus avantageux du pays sur le plan fiscal. Vice-champion de Suisse en 2017 et en 2019, vainqueur de la Coupe de Suisse cette année, l’Eissportverein Zug (EVZ) fait désormais clairement partie du gotha du hockey suisse.

La concurrence observe avec une évidente gourmandise ce qui se passe à Zoug. Directeur général de Fribourg-Gottéron, Raphaël Berger faisait partie de l’épopée zougoise conclue par un titre national en 1998. Et même si ses journées sont actuellement rythmées par le chantier de la nouvelle patinoire fribourgeoise attendue pour la saison prochaine, l’ancien défenseur a toujours suivi avec attention le développement de l’organisation de Suisse centrale. «Zoug a toujours eu des moyens. Lorsqu’on a fait le titre en 1998, on possédait la meilleure équipe parce qu’on avait les joueurs qui valaient le plus. Il y a ensuite eu une longue période de transition et la nouvelle patinoire [la Bossard Arena, inaugurée en 2010] a donné une belle impulsion, tout comme l’arrivée en 2015 du nouveau président Strebel. Il a encore davantage structuré les choses, avec la création de l’académie qui évolue en Swiss League [deuxième division].» Il ne manque finalement qu’un deuxième titre de champion pour valider le travail accompli au fil des années.

Mécène au grand cœur

Au bénéfice d’une surface financière importante, l’EVZ s’est posé en acteur majeur sur le marché des transferts. Ainsi, le club a-t-il pu se payer pour cinq ans le meilleur gardien du pays, Leonardo Genoni (arrivé cet été de Berne), et pour quatre saisons le meilleur buteur du dernier championnat, Grégory Hofmann (ex-Lugano).

Les fonds proviennent en grande partie de l’homme qui a pris la tête de l’organisation en 2015: Hans-Peter Strebel, ou «HP» pour les intimes. Ce multimillionnaire argovien, domicilié à Lucerne, a construit sa fortune dans l’industrie pharmaceutique. Elle est aujourd’hui estimée entre 350 et 400 millions de francs. Ce docteur en sciences naturelles et pharmacien diplômé a notamment inventé des médicaments contre le psoriasis et la sclérose en plaques.

Joueur de saxophone à ses heures perdues, grand amateur de jazz, «HP» fait l’unanimité. «J’apprécie beaucoup l’homme, révèle Raphaël Berger. C’est un monsieur d’une grande simplicité qui ne se prend pas la tête malgré sa réussite. Il vient une fois par année nous voir à Fribourg et il veut toujours manger une fondue avec nous.»

Voilà sans doute pourquoi cet entrepreneur, fan de Zoug depuis les années 1960, se démarque des autres mécènes. Il témoigne d’une grande empathie pour ses semblables et c’est grâce à son argent que son club disposera en 2020 d’un centre d’entraînement unique en Europe, baptisé OYM. Derrière cet acronyme se cachent trois mots bien connus des spécialistes d’athlétisme: on your marks, «à vos marques» en VF. Un projet pharaonique devisé à 100 millions de francs, pensé pour améliorer le quotidien des athlètes. Si le sport tient forcément une place de choix dans ce centre futuriste de haute performance qui ouvrira ses portes à Cham l’an prochain, le président espère aussi pouvoir y organiser des concerts dans un auditorium qui peut accueillir des séminaires.
Nouveaux joueurs séduits

Recrue phare de l’intersaison avec Leonardo Genoni, Grégory Hofmann est particulièrement séduit par le projet zougois. Comme son nouveau coéquipier Jérôme Bachofner, débarqué de Zurich, le Jurassien bernois a rejoint la Suisse centrale motivé par l’environnement professionnel de l’EVZ. «J’ai eu la chance de pouvoir visiter le chantier avec le président, le directeur sportif Reto Kläy et l’entraîneur Dan Tangnes. C’était assez fou, explique l’ancien Luganais. L’un des avantages, c’est d’avoir de la glace douze mois par an. Et pour quelqu’un comme moi qui apprécie de bosser hors saison pour ne pas perdre mon patinage une fois que l’on reprend au mois d’août, ce nouveau centre sera parfait.»

Le meilleur buteur de la dernière saison détaille d’autres aspects du complexe: «En plus d’une patinoire capable de changer de dimension rapidement, soit en taille européenne, soit en taille NHL, on dispose aussi de vestiaires et d’une salle de force. Et puis il y a des zones imaginées pour améliorer son tir ou encore le slide, un tapis roulant très utile pour perfectionner son coup de patin.»

Raphaël Berger applaudit le développement zougois, tout en tempérant le modèle économique: «Tous les dirigeants de National League voudraient bénéficier de la même structure, mais il faut avoir les moyens. Et ces moyens n’existent que par le mécénat. C’est notamment grâce à cet apport que Zoug a pu monter son académie. Ce modèle de business n’est pas viable à long terme, mais l’EVZ prend une avance phénoménale et son organisation actuelle est assez exemplaire.»

Coprésidente de Bienne, Stéphanie Mérillat valide, elle aussi, le travail effectué à la Bossard Arena: «Leurs succès ne me surprennent pas. C’est une politique des petits pas. Ils veulent le titre, et ils y arriveront.» Le mécénat lui inspire aussi une petite réticence. Mais… «en toute honnêteté, si un gros sponsor souhaite mettre un montant à sept chiffres chez nous, je ne vais pas dire non. Cela dit, il faut faire attention de ne pas avoir trop de clubs aussi riches sous peine d’avoir au final une ligue à deux vitesses.»

«Revers de la médaille», selon Raphaël Berger, le statut de l’Eissportverein Zug lui impose désormais des résultats à la hauteur des moyens engagés, ce qui induira une certaine pression pour aller chercher le titre. Et la vérité de la glace n’est clairement pas toujours celle du béton.

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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par indy » jeu. 12 sept. 2019 16:58

On écrit ce genre de phrase avec toujours beaucoup d'humour visiblement : "Recrue phare de l’intersaison avec Leonardo Genoni, Grégory Hofmann est particulièrement séduit par le projet zougois."

:lol:

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Re: Nouvelles diverses sans grande importance

Message par Totor » ven. 13 sept. 2019 07:36

Le site http://www.planetehockey.com est-il l'agonie ?

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Message par FalconFangs » ven. 13 sept. 2019 08:22

Totor a écrit :
ven. 13 sept. 2019 07:36
Le site http://www.planetehockey.com est-il l'agonie ?
http://forum.1905.ch/viewtopic.php?f=20&t=3527

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