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par Hull » mer. 13 févr. 2019 10:37
Plusieurs facteurs:
1) Depuis la promotion en LNA, on (quand je dis « on » c’est le staff, les joueurs, le public, etc.) ne s’est jamais complètement convaincu qu’on avait le calibre LNA ou la culture du hockey.
Malgré tous nos exploits, je n’ai jamais senti qu’à Genève qu’on se pensait légitime à ce niveau (je précise : à tort à mon avis). C’est pour ça qu’on se sent obligé d’en donner plus, avec souvent une fébrilité latente.
Conséquence : plus d’exposition à toutes les malchances possibles. Le fait qu’on ait perdu des matches historiquement importants à un fil est aussi un signe de ce genre de fébrilité.
2) Une réputation de jeu dur, peu apprécié de la ligue et des arbitres. Conséquence : tension supplémentaire lors des matches, en particulier à l’extérieur, doublé d’un sentiment d’impunité chez certains de nos adversaires (notamment Berne et Lugano, qui se pensent de toute façon déjà « supérieurs » historiquement).
3) Système McSorley, qui laisse peu de place à l’adaptation et à l’improvisation dans le jeu, avec donc en théorie moins de plaisir et plus d’usure mentale.
4) Ca rejoint le point 3), impression qu’on ne sait pas temporiser lors d’un match, qu’on doit forcément être à bloc du début à la fin du match (à tort à mon avis). Ce sur chaque match.
5) Notre équipe supporte particulièrement mal les 2 matches d’affilée.
Ensuite sur les méthodes de préparation/d’entraînement, je ne me prononce pas car je sais pas ce qu’il se passe, mais d’après ce qu’on entend, c’est plutôt répétitif.