Roland Rivera a écrit :En lisant le forum je constate que les intervenants tentent de répondre à plusieurs questions en même temps:
Pour décomposer il faut répondre à une première question, quels sont les objectifs souhaitables du club ? je pense que l'on peut tous s'accorder sur le fait qu'il s'agit de se stabiliser au plus haut niveau, d'engager vraiment le projet de nouvelle patinoire et d'ouvrir enfin l'armoire à trophées
Pour cela il faut une saine gestion administrative et financière qui permettent l'épanouissement du projet sportif, cela à semblé être le cas depuis 15 ans, les soubresauts de début de saison ne remettent pas vraiment en cause ce constat, le départ de Stucki et la nouvelle patinoire fantôme sont des accrocs, mais les causes, notamment pour la nouvelle patinoire sont exogènes au club. Il s'agit notamment d'handicaps réglementaires qui ont frappé un investisseur pressenti.
Pour ces raisons, Quennec a sollicité ceux qu'il connait,les canadiens qui sont les ersatz de cette solution qui était longtemps privilégiée.
Quand on sollicite des nord-américains pour des investissements qui se chiffrent en dizaines de millions, il y a des contraintes, dont une surveillance du contenu de la coquille que constitue la nouvelle patinoire. Si je devais investir des sommes pareilles, j'imagine que j'enverrais aussi des représentants sur place pour m'assurer de la pertinence de mon investissement, et je veillerais aussi à ce que mon opinion à tous les sujets soit entendue.
Le moteur des investisseurs ce sont les bénéfices, et pour un club de hockey, un préalable c'est d'avoir du succès sur la glace, je pense donc que l'on peut exclure une quelconque volonté de torpiller le club.
Les investisseurs en question, n'en ont que faire de ce bon vieux bigMac, je ne crois pas que Chris se soit suffisamment illustré outre-atlantique, et là encore je crois que les investisseurs peinent a comprendre qu'un homme incarne à ce point le club, il font le constat que en 15 ans Chris à eu sa chance, sans vrai succès. Sauf à considérer que compte tenu des moyens limités, le bilan est correct.
Malheureusement, cette saison sportive, la première observée, à été celle des débats et des coups manqués, ça commence avec le départ de Bezina, qui lui aussi incarne le club depuis 12 ans, il a été jeté par Chris, rattrapé par l'argent d'un sponsor, avec son coéquipier Paré pour donner la profondeur de banc qui devait permettre à Chris d'aller enfin vers un succès...l'objectif c'était au moins une finale.
Et là patatras, 4 petits matchs de play-off , un comportement indigent des joueurs ET de Chris, et 2016-2017 devient la pire saison depuis 5 ans.
Je n'ai vu personne se satisfaire de ce résultat et tout le monde, presse, sponsors et supporters confondus, appelaient à du changement.
Dans le sport pro les propriétaire décident, et ils font rarement le choix de l'auto-tacle.
Chris est un employé depuis l'automne, il était donc évident que, parmi les changements, le départ de Chris serait évoqué comme une option. Et si les investisseurs estiment que Chris est une entrave aux succès sportifs du GSHC, la facture douloureuse en termes financiers et d'image, sera considérée comme un des impondérables d'un investissement.
On en est là...et maintenant ça à l'air scandaleux et ça pique un peu, mais en revanche si Genève Servette remporte un titre d'ici 2020, plus personne n'en parlera. Et si Chris est finalement conservé, il aura aussi conscience qu'il est inacceptable de proposer une fin de saison aussi pitoyable.
Pour moi, tu décentre le débat.
Si on fait un saut en arrière, on s'apperçois qu'on avait une très bonne gestion du club avec 3 "directeurs", Quennec, McSorley et Stucki, Stucki étant le type raisonnable qui rappelait aux 2 autres que si on a 50 CHF dans la caisse, on peut pas en dépenser 100.-.
Ce système fonctionnait bien, Quennec se contentait de serrer des mains, rassurer les sponsors et sourire a tout le monde.
Sauf que Quennec faisait le même job au LHC et qu'a un moment donné ça a plus passé là bas, il a été contraint de vendre. Sans rentrer dans le détail, Quennec n'a trouvé personne pour reprendre le LHC et c'est .... McSorley qui lui a sauvé les miches en amenant son pote Ken Stickney.
De retour a Genève, Quennec a décidé de reprendre en main SON club et a demandé a McSo de lui vendre ses parts, MCSo a accepté pour une raison que j’ignore.
Première mesure, il décide de se séparer de Stucki, pour se faire, il lui colle un tuteur dans les pattes (Gillis/Gall) et lui retire le dossier de la nouvelle patinoire, Stucki déchante rapidement et s'en va.
Problème suivant, il trouve que McSorley prend trop de place, mais il ne peut pas le virer purement et simplement à cause de son contrat béton, il décide donc de lui pourrir la vie en lui mettant également un tuteur (Henning) qui supervise tous ses choix tant au niveau DS que Coaching.
La suite on la connait, McSorley a besoin d'avoir les pleins pouvoirs pour être bon, les joueurs s'appercoivent aussi que pour la première fois depuis 15 ans ils peuvent jouer contre le coach et l'équipe se fait sortir en quart.
Quennec semble impatient et risque bien de virer McSo plus vite que prévu et je prédit que cette histoire risque de se terminer dans quelques années devant les tribunaux.