Coronavirus

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Torquemada
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Re: Coronavirus

Message par Torquemada » sam. 7 mars 2020 23:57

Venise et Milan possiblement en quarantaine... :oops:

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indy
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Message par indy » dim. 8 mars 2020 08:28

C'est officiel, 15 millions d'italiens en quarantaine. Ils ont aussi fermé à peu-près tout ce qu'ils peuvent fermer jusqu'à avril dans tout le pays sauf les commerces.

A noter qu'on arrive visiblement à un taux de mortalité plus précis qui se situe entre 0.5 et 1.1%... soit à peu près comme la grippe quoi :roll:

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Message par Totor » dim. 8 mars 2020 08:37

indy a écrit :
dim. 8 mars 2020 08:28
C'est officiel, 15 millions d'italiens en quarantaine. Ils ont aussi fermé à peu-près tout ce qu'ils peuvent fermer jusqu'à avril dans tout le pays sauf les commerces.

A noter qu'on arrive visiblement à un taux de mortalité plus précis qui se situe entre 0.5 et 1.1%... soit à peu près comme la grippe quoi :roll:
NON, absolument pas comme la grippe qui à un taux de mortalité de 0,02 à 0,1 %.

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Message par indy » dim. 8 mars 2020 08:47

Totor a écrit :
dim. 8 mars 2020 08:37
indy a écrit :
dim. 8 mars 2020 08:28
C'est officiel, 15 millions d'italiens en quarantaine. Ils ont aussi fermé à peu-près tout ce qu'ils peuvent fermer jusqu'à avril dans tout le pays sauf les commerces.

A noter qu'on arrive visiblement à un taux de mortalité plus précis qui se situe entre 0.5 et 1.1%... soit à peu près comme la grippe quoi :roll:
NON, absolument pas comme la grippe qui à un taux de mortalité de 0,02 à 0,1 %.
J'ai dit à peu-près :twisted:

c'est techniquement 5x plus m'enfin de 0,1 à 0,5 quoi

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Re: Coronavirus

Message par Totor » dim. 8 mars 2020 08:54

On est plus proche du cinq à quinze fois plus dangereux. Bref! Voici un excellent article de la TdG

Etat au 7 mars 2020
Taux de mortalité? Risque d'infection? Transmission? Ce qu'ont appris les scientifiques
CoronavirusDes chercheurs du monde entier s'efforcent de donner un visage à cette nouvelle maladie. Voici leurs dernières découvertes.

Nous nous trouvons encore au début de l'épidémie de Sars-CoV-2. Les chercheurs adaptent leurs connaissances et conclusions à mesure que de nouvelles données apparaissent. Voici ce que savent les scientifiques:

Mortalité Selon les derniers calculs, le taux de mortalité de la maladie Covid-19 dans toutes les tranches d'âge est de 1,1 % pour les cas présentant des symptômes (taux de létalité). Si les cas sans symptômes sont également inclus, ce taux est de 0,5 % (taux de mortalité par infection). Adam Kucharski, mathématicien et épidémiologiste à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, a récemment calculé ces valeurs. Chez les jeunes, la valeur diminue (0,1 %), chez les personnes âgées, elle augmente (5 à 10 %), comme il l'explique au «New York Times». Ces valeurs sont également confirmées par l'épidémiologiste suisse Christian Althaus sur Twitter, même si son taux de mortalité calculé de 1,6% pour toutes les tranches d'âge est légèrement supérieur. Ces chiffres montrent bien que ce qu'une grande partie des scientifiques disent depuis un certain temps vrai: la Covid-19 est cinq à quinze fois plus dangereuse en termes de mortalité que la grippe saisonnière. Pour la grippe saisonnière, le taux de mortalité est de 0,02 à 0,1 %. Il y a jusqu'à 90 millions de cas de grippe chaque année dans le monde, avec 200 000 à 650 000 décès, et entre 300 et 2 500 décès par an en Suisse.

Dangerosité Les personnes âgées sont particulièrement menacées. Le risque de complications augmente considérablement après l'âge de 65 ans. Les personnes ayant des conditions préexistantes doivent également être protégées. En Italie, selon les autorités sanitaires, l'âge moyen des 105 premiers décès était de 81 ans, la plupart d'entre eux étaient atteints de maladies chroniques et étaient des hommes. L'âge moyen de ceux qui sont morts de la Covid-19 en Chine était de 70 ans, selon une étude publiée dans «The Lancet». «Les données montrent qu'environ la moitié des personnes décédées souffraient d'autres maladies telles que le diabète ou l'hypertension artérielle. Mais inversement, 30 à 50 % des personnes décédées étaient également en bonne santé», déclare Manuel Battegay, professeur d'infectiologie à l'université de Bâle. Une équipe de scientifiques dirigée par Christian Althaus a tout récemment mené une étude pour calculer le taux de mortalité en fonction des groupes d'âge. Il s'agit de données de cas de la province chinoise en crise de Hubei.


Les calculs de Christian Althaus et de ses collègues sont conformes à la plus grande étude réalisée à ce jour sur l'aspect de l'âge et des taux de mortalité : Une étude">Nous avons présenté en détail l'étude portant sur 44 672 cas confirmés de Covid 19 en Chine continentale jusqu’au 11 février 2020, publiée dans le «Chinese Journal of Epidemiology».

LIRE ÉGALEMENT Pour qui le Covid-19 est-il dangereux?

Évolution de la maladie 80% des personnes infectées par la Covid-19 ont des affections bénignes. La grande majorité de la population supportera très bien à l'infection, certains ne remarqueront carrément rien. Mais que signifie exactement «léger» ? Selon Bruce Aylward, expert en épidémies à l'OMS, il ne s'agit pas toujours de simples symptômes de rhume. «Léger» peut aussi signifier de la fièvre, de la toux – peut-être même une pneumonie, mais sans besoin d'oxygénation artificielle. Dans les 20% de cas graves, la fréquence respiratoire est augmentée et la saturation en oxygène diminue, de sorte qu'il est nécessaire d'utiliser un apport d'oxygène complémentaire ou un respirateur. Critique (5%) signifie une insuffisance respiratoire ou défaillance de plusieurs organes«. Les médecins du Nord de l'Italie déclarent dans une lettre que 10 % des cas nécessitent des soins médicaux intensifs.

Enfants et femmes enceintes Les enfants peuvent également être infectés, mais dans la plupart des cas, ils ne développent aucun symptôme ou seulement des symptômes très légers. On ne sait toujours pas s'ils peuvent transmettre le virus. Bruce Aylward, expert en épidémies à l'OMS, a déclaré après une visite d'étude en Chine: «J'ai demandé à des dizaines de médecins: avez-vous vu une chaîne de transmission dont un enfant était la source? La réponse était non.» Les données préliminaires suggèrent que les enfants sont plus susceptibles d'être infectés par les adultes, mais que les adultes sont moins susceptibles d'être infectés par les enfants. Les enfants étaient également moins susceptibles d'être affectés par les Sras et le Mers. «Une théorie est que les sites d'accostage dans les poumons sont encore moins prononcés pour le Sars-CoV-2. Nous ne comprenons touterfois toujours pas chez qui le 2019-nCoV conduira à une maladie grave avec pneumonie ou à une évolution bénigne», déclare Manuel Battegay, professeur d'infectiologie à l'Université de Bâle. La situation est différente avec la grippe: les enfants sont également considérés comme des groupes à risque particulièrement touchés par les formes graves de la grippe. Et ils sont d'importants moteurs de la transmission des virus de la grippe dans la communauté. Le New York Times a examiné plus en détail les raisons pour lesquelles les enfants tombent si rarement malades de la Covid-19 et pourquoi c’est presque toujours de peu de gravité. Il n'y a pas encore de réponses claires. Selon l'OMS, les femmes enceintes n'appartiennent PAS aux groupes à risque pour la Covid-19 selon les connaissances actuelles.

Contagiosité La Covid-19 est relativement facile à transférer. Jeremy Farrar, médecin spécialiste des infections, déclare : »Ce que nous constatons actuellement est sans précédent. Je n'ai jamais vu une épidémie qui se soit propagée aussi rapidement au cours des 100 dernières années«. Le niveau de contagion d'un virus est déterminé par ce que l'on appelle la valeur R0, qui indique combien de personnes supplémentaires une seule personne infectée va infecter. En utilisant un modèle informatique, l'EPFZ a calculé qu'une personne infectée par le coronavirus infecte en moyenne entre 2 et 3,5 autres personnes. Le coronavirus est donc plus contagieux que la grippe saisonnière, qui a une valeur R0 de 1,3 à 3. Tant que la valeur R0 d'un virus est supérieure à 1, il peut continuer à se propager dans la population. En dessous de 1, il disparait peu à peu. Dans la ville chinoise la plus touchée de Wuhan, selon une étude, cette moyenne de 2,35 a été abaissée à 1,05 avant l'interdiction de voyager le 29 janvier. »Mais une telle valeur ne peut être atteinte qu'avec des mesures drastiques - en Suisse, nous en sommes encore loin«, déclare Marcel Salathé, professeur d'épidémiologie à l'EPF de Lausanne. »Les dernières valeurs de R0 à Wuhan sont estimées à 0,3«, explique Christian Althaus, épidémiologiste à l'Université de Berne. Mais dès que les mesures d’isolement actuelles seront levées, le taux d'infection pourrait à nouveau augmenter.

Période d'incubation La période d'incubation du nouveau coronavirus, c'est-à-dire le temps entre l'infection et l'apparition des premiers symptômes, est d'environ trois à sept jours. Toutefois, elle peut durer jusqu'à 14 jours. En moyenne, elle est de 5,5 jours. Si vous souffrez d'une maladie respiratoire virale, vous êtes généralement plus contagieux lorsque vous présentez les symptômes les plus forts. Avec le nouveau coronavirus, cela pourrait être différent. Vous pouvez être contagieux avant: immédiatement avant l'apparition des symptômes. Une nouvelle étude soutient cette hypothèse, selon laquelle 25 à 30% des infections se produisent pendant la phase où le patient n'a pas de symptômes. L'OMS, cependant, déclare: bien que l'on ait observé des transmissions du Sras-CoV-2 un à deux jours avant l'apparition des premiers symptômes, selon les connaissances actuelles, une telle trasnsmission est rare, contrairement à la grippe, et ne joue que peu de rôle dans sa propagation. Il est difficile de contrôler la transmission avant l'apparition des symptômes. C'était différent avec les Sars. Là, la transmission se faisait presque exclusivement par des personnes présentant des symptômes.

Modes de transmission La transmission se fait principalement par gouttelettes: si la personne malade éternue ou tousse, les virus peuvent atteindre directement les muqueuses du nez, de la bouche ou des yeux d'autres personnes. Cela peut se produire directement d'une personne à l'autre via les muqueuses ou indirectement via les mains.

Une étude publiée dans le «Journal of the American Medical Association» conclut que le nouveau coronavirus peut également être transmis par des surfaces contaminées. Dans la même étude, dans laquelle les chambres de patients atteints de la Covid-19 ont été examinées, il y a également des indications que le virus peut être transmis par les selles. Ils n'ont trouvé aucun virus dans l'air.

L’étendue de l'infection Selon l'épidémiologiste Marc Lipsitch de l'Université de Harvard, 20 à 60% des personnes seront infectées par le Sars-CoV-2. La plupart de ses collègues sont d'accord avec lui, l'OMS parle de 40 à 80%. Le virologue allemand Christian Drosten, de l'hôpital de la Charité à Berlin, s'attend également à des taux d'infection élevés. »Jusqu'à 70% seront probablement infectés, mais nous ne savons pas dans quel délai«, a-t-il déclaré. »Cela pourrait bien prendre deux ans, voire plus«. L'infection n'est problématique que si elle se produit dans un temps comprimé et court. La plupart des épidémiologistes supposent que le virus restera avec nous à long terme. Le Sars-CoV-2 s'établira dans la population humaine et restera avec nous pendant les prochaines années. À titre de comparaison: selon l'OMS, 5 à 20% des personnes dans le monde sont infectées par la grippe chaque année.

Scénarios pour la Suisse Même si l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) ne veut pas se lancer dans des scénarios, cela fait partie du quotidien des épidémiologistes. Surtout au début d'une épidémie, il est important de parler des pires scénarios, car tout le monde devrait savoir ce qu'il faut prévenir, dit Marcel Salathé, professeur d'épidémiologie à l'EPFL à Lausanne. Il y a deux semaines, il a estimé le nombre de décès en Suisse à 20'000 à 35'000 dans le pire des cas, si aucune mesures n’était prise. Son collègue Christian Althaus de l'Université de Berne a également fait de telles prédictions, avec 30'000 morts. »La difficulté de ce calcul est que ces chiffres ne peuvent être estimés qu'approximativement au début«, explique M. Salathé. Mais si, à un moment donné, sans qu’il n’y ait ni vaccin ni médicament, on laissait simplement passer sans rien faire le Sars-Cov-2, il faudrait s'attendre à de tels chiffres de décès.

«Nous n'avons pas de vaccin et pas d'immunité dans la population comme pour la grippe saisonnière, qui touche pourtant environ 10% des Suisses chaque année et tue entre 500 et 2500 personnes dans notre pays», explique M. Salathé. «C'est pourquoi il est si important de contenir la propagation autant que possible. Mais pas en espérant juste que cela se passe le moins mal possible, mais avec de vraies mesures. Afin de ne pas surcharger le système de santé et de gagner du temps pour le développement d'un vaccin, l'augmentation des infections doit être retardée le plus longtemps possible.»

Nous avons élaboré différents scénarios pour la Suisse, sur la base du modèle SEIR, que les virologistes utilisent dans le monde entier pour faire des prévisions sur la propagation des maladies infectieuses. Pour des variables telles que le taux d'infection, le temps d'incubation et la durée de la maladie, nous avons utilisé des données les plus récentes des chercheurs qui étudient la Covid-19. Sans mesures, l'épidémie se propagerait extrêmement rapidement et atteindrait un pic en mai. Plus de 100000 personnes en Suisse tomberaient malades en même temps. Gerhard Neher, professeur au Biozentrum de l'Université de Bâle, a une vision encore plus sombre : «Il est réaliste de penser que 200000 personnes en Suisse pourraient être malades en même temps. Mais il y a bien sûr beaucoup d'incertitudes dans ces prévisions».


Beaucoup développeront à la maladie avec des symptômes légers. Mais selon les hypothèses actuelles, 10% des gens auront besoin de soins médicaux intensifs. Dans le scénario du pire, 10000 lits d'hôpitaux auraient été nécessaires en mai – la Suisse en compte 40 000. Heureusement, la propagation du coronavirus peut être freinée fortement par des interdictions de réunion, des règles d'hygiène strictes, des mesures de distanciation sociale, etc. Le nombre de personnes nécessitant une assistance médicale pourrait être réduit de deux tiers.

Marcel Salathé a explique : «Peut-être que nous pouvons ralentir la dynamique parce que les gens restent déjà chez eux et font de la distanciation sociale. Du coup, l'épidémie en Suisse progresserait beaucoup plus lentement, et aucune mesure drastique supplémentaire ne serait nécessaire. Ce serait le cas idéal. Mais vous devriez au moins vous préparer psychologiquement à ce que cette année soit exceptionnelle, avec moins de réunions, moins de déplacements et plus de home-office. C'est inévitable».

Saisonnalité Le président américain Donald Trump a affirmé, lors d'une réunion à la Maison Blanche, que le coronavirus disparaîtrait grâce les températures plus clémentes d'avril. «C'est possible, mais cette analogie avec la grippe et le rhume n'est encore qu'un vœu pieux», déclare l'épidémiologiste Stephen Morse de l'Université de Columbia à New York. «Attendons jusqu'en avril, nous saurons alors si c'est vrai.» Ce que l’on sait en revanche: d'autres coronavirus ne sont présents qu'à la saison froide, comme le montre cette étude d'une équipe de recherche suédo-suisse. On espère donc que le Sars-CoV-2 deviendra bientôt moins répandu.

Mais même si c'était le cas, la nature saisonnière du virus n'arrêterait pas la pandémie. Comme l'écrit Marc Lipsitch, professeur d'épidémiologie à l'Université de Harvard, une légère diminution du Sars-CoV-2 pourrait être possible dans les hémisphères nord. Cependant, il dit qu'il n'est pas raisonnable d'espérer que cela conduira à une diminution décisive. Une étude non encore approuvée, à laquelle Lipsitch a participé, suggère que le nouveau coronavirus pourrait se propager sous de nombreux climats différents. Singapour, qui se trouve presque sur l'équateur, est par exemple également touchée par l'épidémie.

Pour Richard Neher, professeur au Biozentrum de l'Université de Bâle et expert en matière de propagation des virus, il est clair : «Le Sars-CoV-19 ne disparaîtra pas au printemps et en été; au mieux, nous pouvons nous attendre à moins d'infections. Si nous parvenons à retarder l'épidémie de telle sorte que seule une petite partie de la population sera infectée d'ici l'été, nous gagnerons du temps pour nous préparer à une deuxième vague en automne».

L'épidémiologiste Marcel Salthé voit également les de la même manière: «On ne peut pas supposer que le virus va simplement disparaître au printemps, comme l'ont prétendu certains hommes politiques de l'autre côté de l'Atlantique». Le virus se propage rapidement, même dans des pays aux climats très différents.

Médicaments Des chercheurs américains et chinois testent actuellement un médicament destiné à aider les personnes gravement malades. Il n'existe toujours pas de substance spécifiquement développée contre le nouveau virus, car cela prend des années. Mais les scientifiques utilisent les médicaments existants et regardent s'ils aident à lutter contre le virus. Un candidat prometteur est le médicament Remdesivir, qui a déjà été efficace dans des cas individuels. Les chercheurs de la société pharmaceutique Gilead Sciences l'ont développé à l'origine pour lutter contre Ebola. Le remdesivir se faufile dans le mécanisme que les virus à ARN utilisent pour la réplication et interfère avec elle. Le virus Ebola et le coronavirus sont tous deux des virus à ARN. Un homme de 35 ans, gravement atteint par la Covid-19, a été guéri à Seattle. Légalement, il n'y aurait aucun obstacle à l’utilisation de ce médicament en Suisse.

Autre stratégie : les patients gravement malades pourraient être traités avec du plasma sanguin provenant de personnes ayant surmonté la maladie. Les anticorps des patients guéris renforceraient le système immunitaire des patients nouvellement infectés. Cela a déjà fonctionné avec Ebola, Mers et le Sras.

En outre, des chercheurs norvégiens ont effectué la semaine dernière une analyse documentaire pour rechercher des substances supplémentaires et ont passé en revue 120 médicaments déjà approuvés que les médecins utilisent contre les virus. Il s'agit notamment des deux médicaments anti-VIH Lopinavir et Ritonavir. Des études sur ces deux drogues sont également déjà en cours à Hong Kong et à Guangdong. Les chercheurs chinois veulent également tester l'anti-inflammatoire Actemra du fabricant pharmaceutique suisse Roche. Il est destiné à freiner les réactions inflammatoires.

Vaccination Selon le directeur général de l’Organisation mandiale de la santé (OMS), 20 vaccins sont actuellement en cours de développement pour lutter contre le Sars-CoV-2. L'OMS a également reçu des demandes d'essai et d'approbation de 40 tests.

À la mi-février, 400 experts se sont mis d'accord lors d'une conférence à Genève pour accélérer la recherche d'un vaccin. De nombreux pays travaillent actuellement à la mise au point d'un vaccin. Mais à quelle vitesse pourrait-il être prêt à l'emploi? «Dans l'ensemble, je suis très confiant que nous verrons les premiers vaccins expérimentaux avant la fin de cette année», déclare le virologiste Gerd Sutter de l'Université Ludwig Maximilian de Munich. La question de savoir si et quand ils peuvent être testés sur l'homme est une autre question. «Le développement d'un vaccin est un processus long et laborieux, en particulier l'approbation et les essais cliniques d'un candidat».

L'épidémiologiste Marcel Salathé est optimiste : «Je serais surpris que nous n'ayons pas de vaccin d'ici la fin de l'année. La situation reviendrait alors à la normale l'année prochaine. Mais pour les six prochains mois, nous devons gérer le coronavirus avec des mesures non pharmaceutiques».

Créé: 08.03.2020, 01h10
Dernière édition par Totor le dim. 8 mars 2020 09:14, édité 1 fois.

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Re: Coronavirus

Message par indy » dim. 8 mars 2020 09:08

donc du coup en respectant la logique, comme la grippe saisonnière fait 60'000 morts par année en Europe, soit un ratio de +28169% par rapport au covi-19 actuellement, à la prochaine épidémie l'hiver prochain, on arrête tout aussi.

Soyons sérieux un peu :twisted:

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Cole
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Re: Coronavirus

Message par Cole » dim. 8 mars 2020 09:49

Quoi qu'on pense de la létalité du Coronavirus, et pour en revenir à ce qui nous concerne vraiment ICI, il parait clair aux vues de l'accélération de l'épidémie qu'on ne rejouera pas au hockey cette saison.

Les évènements ne se tassent pas du tout, ils s'accélèrent franchement. A partir de la il serait inimaginable de penser que d'ici une semaine les instances vont planifier le début des play-off...

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Re: Coronavirus

Message par indy » dim. 8 mars 2020 10:18

je pense qu'on se dirige vers 2 solutions.
Soit à l'image des championnats du monde qui seront officiellement annulés en fin de semaine, on en fait de même avec le championnat, les clubs vont négocier les salaires d'avril avec les joueurs et la ligue va en faire de même avec les droits TV.
Soit comme le planning n'est plus aussi serré sans les CM, la ligue repousse sa décision à début avril comme pour le foot. Mais je pense pas que ça changera grand chose.

Dans tous les cas, certains clubs vont avoir des problèmes même la saison prochaine. J'imagine qu'avec la crise économique qui se profile, le sponsoring risque de bien baisser... les clubs doivent sauver ce qui peut l'être au niveau financier.

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Re: Coronavirus

Message par Torquemada » dim. 8 mars 2020 10:20

C'est possible de jouer les play-offs, en limitant le nombre de spectateurs (1/3 de la capacité par exemple, c'est un exemple comme ça à l'arrache, pas besoin de me préparer un bûcher immédiatement hein !), en optant pour la diffusion intégrale des play-offs sur la TV, y compris publique, possiblement couverts par des pubs (commercial break comme en NHL... oh putain, mais ça brûle le feu... :mrgreen: ).

On peut même envisager plus de monde avec distribution des masques adéquats à l'entrée, etc.

Il y a plein de possibilités pour jouer les plays-offs.

Sauf que la fragilité pourrait venir des joueurs, car si un est atteint, l'équipe est en quarantaine... Et là, c'est vraiment l'aspect le plus problématique.

Et pour suivre ce que dit Indy, et dans le même cadre l'article de la tdg, la saison prochaine va être compliquée financièrement et sanitairement. Pas tout le monde peut avoir la fondation derrière elle (car vu que les gens vont plus au resto, ne voyagent plus, et bien ils ont plein de pognax pour s'acheter Rolex et Tudor !!!)

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Re: Coronavirus

Message par Cole » dim. 8 mars 2020 10:24

https://www.lematin.ch/suisse/suisses-a ... y/26795575

Ce papier compile bien le ressenti de la population dans l'état actuel des choses. Notamment :

"Selon ce sondage de l'institut de recherche Link, pour le SonntagsBlick, 76% des sondés considèrent par exemple que l'interdiction des grands événements est appropriée. L'enquête a été menée du 3 au 6 mars auprès de 1074 personnes dans les trois régions linguistiques principales du pays."

Le ressenti sera forcément un peu différent lorsqu'il s'agira de fans de hockey sur glace à la veille des play-off par contre.

EDIT
Torquemada a écrit :
dim. 8 mars 2020 10:20
C'est possible de jouer les play-offs, en limitant le nombre de spectateurs (1/3 de la capacité par exemple, c'est un exemple comme ça à l'arrache, pas besoin de me préparer un bûcher immédiatement hein !)
Tirage au sort parmi les abonnés ?
en optant pour la diffusion intégrale des play-offs sur la TV, y compris publique, possiblement couverts par des pubs (commercial break comme en NHL... oh putain, mais ça brûle le feu... :mrgreen: ).
Des semaines de négociation...
On peut même envisager plus de monde avec distribution des masques adéquats à l'entrée, etc.
J'ai lu des trucs un peu contradictoires mais je crois pas que les masques offrent vraiment de garantie.
Sauf que la fragilité pourrait venir des joueurs, car si un est atteint, l'équipe est en quarantaine... Et là, c'est vraiment l'aspect le plus problématique.
Vu la vitesse de propagation de l'épidémie, ça se jouerait pas sur la glace mais plutôt "la dernière équipe sans joueur atteint est sacrée championne !". Ca aurait l'avantage de rebrasser un peu les cartes pour les plus petits clubs mais bon... :mrgreen:

Je peu me tromper, mais je crois pas vraiment à une reprise.
Dernière édition par Cole le dim. 8 mars 2020 10:31, édité 3 fois.

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Re: Coronavirus

Message par indy » dim. 8 mars 2020 10:28

Torquemada a écrit :
dim. 8 mars 2020 10:20
C'est possible de jouer les play-offs, en limitant le nombre de spectateurs (1/3 de la capacité par exemple, c'est un exemple comme ça à l'arrache, pas besoin de me préparer un bûcher immédiatement hein !), en optant pour la diffusion intégrale des play-offs sur la TV, y compris publique, possiblement couverts par des pubs (commercial break comme en NHL... oh putain, mais ça brûle le feu... :mrgreen: ).

On peut même envisager plus de monde avec distribution des masques adéquats à l'entrée, etc.

Il y a plein de possibilités pour jouer les plays-offs.

Sauf que la fragilité pourrait venir des joueurs, car si un est atteint, l'équipe est en quarantaine... Et là, c'est vraiment l'aspect le plus problématique.
Pour autant que les restrictions restent les mêmes que maintenant. Mais on se dirige plus vers une intensification. Sans parler d'une quarantaine, on commence par l’événementielle parce que c'est le moins contraignant. Mais on va bien finir par empêcher les rassemblements tout court

Torquemada
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Re: Coronavirus

Message par Torquemada » dim. 8 mars 2020 10:44

le truc le plus flippant c'est en lisant l'article de la Julie, c'est d'imaginer que dès cet automne on aura le droit au 2ème tour... :roll:

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indy
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Re: Coronavirus

Message par indy » dim. 8 mars 2020 10:50

fort probable que ça soit un virus qui traîne comme tous les autres... mais tu verras qu'une fois la psychose terminée, on fera comme les autres

et c'était où je voulais en venir plus haut, quand ça sera moins trendy pour les médias, on nous dira juste de nous laver les mains :twisted:

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Re: Coronavirus

Message par scoutsh » dim. 8 mars 2020 11:41

Bon vu ce qui se passe en Italie, je pense que c’est mort pour les PO. Reste à savoir quand on en aura fini avec cette épidémie, parce que si ça se trouve la saison prochaine pourrait même être touchée...

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Message par Manny89 » dim. 8 mars 2020 21:21


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