Le topic de la nouvelle patinoire
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Comme sa phrase commence par « si nous ne rencontrons pas d’autres obstacles » j’ai plutôt l’impression que 2028 c’est s’il n’y a pas de recours..
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
J'ai vu sur le site de la TDG que Baechler parle de la nouvelle patinoire.
Ne pouvant pas lire l'article est ce que quelqu'un pourrais le mettre en ligne?
Merci
Ne pouvant pas lire l'article est ce que quelqu'un pourrais le mettre en ligne?
Merci
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
rien, mais vraiment rien de nouveau
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Si ce n’est qu’il évoque le chiffre de 9000 places.
-
thegoleador
- Messages : 109
- Inscription : jeu. 21 oct. 2021 14:10
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Voici l'article :
Philippe Baechler avait promis d’être un président discret, lors de son intronisation fin août 2021. Il a tenu parole. Actif dans le monde des assurances et de la finance, le Genevois d’adoption, 54 ans, n’est pas en quête de projecteurs. Mais il s’allume volontiers lorsqu’il s’agit d’évoquer le – joyeux – quotidien d’un Ge/Servette leader de National League, déterminé à aller au bout du rêve.
Il n’y a que quinze matches de joués, mais pour l’instant les planètes sont alignées. On a bien commencé cette saison particulière, avec deux étrangers supplémentaires. Cela montre que nous n’avons pas forcément effectué les mauvais choix et cela nous permet d’être un peu plus sereins par rapport à l’an dernier.
C’est même le jour et la nuit…
J’ai toujours cette photo du classement dans mon téléphone, lorsque nous avions 23 matches et 23 points. Il faut savoir d’où l’on vient. Disons que j’ai peut-être eu droit à mon bizutage pour mon entrée en fonction. La saison d’avant, l’équipe était en finale, tout devait bien marcher au niveau sportif, je ne devais m’occuper «que» du reste. Eh non, il a fallu prendre une décision douloureuse en nous séparant de Pat Emond, qui était au club depuis quinze ans. On a donné sa chance à Jan (ndlr: Cadieux), qui l’a saisie avec des résultats au-delà de nos espérances. Cette saison, l’idée était de viser le top 4 afin d’être un peu tranquilles pour préparer les play-off en février.
«J’ai toujours cette photo du classement dans mon téléphone, lorsque nous avions 23 matches et 23 points. Il faut savoir d’où l’on vient. Disons que j’ai peut-être eu droit à mon bizutage pour mon entrée en fonction.»
En plus des points, il y a la manière, plutôt scintillante. À quel point est-ce important à vos yeux?
Déjà, on a 800 ou 900 personnes de plus au match, en moyenne - ça fait du bien. Pour le spectacle, on s’arrange même parfois pour qu’il y ait des prolongations (Il rigole), donc c’est vraiment une expérience totale pour les gens qui viennent. Niveau hockey, et c’est aussi valable pour les équipes que nous affrontons, on peut observer cette saison des gestes extraordinaires. Ça fait plus de vingt ans que je suis les matches aux Vernets et, en termes de qualité, je n’avais jamais vu ça, même pendant le lock-out de NHL.
«Le club, plus important que tout, était là avant et sera là après moi. On m’a juste filé les clés.»
Votre équipe ne manquera-t-elle pas de Misko Antisin dans les moments décisifs?
(Rires). Non. C’est vrai que j’aimais ce joueur, parce qu’il était l’archétype de celui qui se met au service de l’équipe, incontournable, sans lequel les autres ne sont rien. Il y a des piliers importants dans notre équipe, une ossature sur la glace et en dehors, un groupe soudé avec des gars prêts à se sacrifier et tout donner. Certains, à l’image de notre capitaine Noah Rod ou de Tanner Richard qui fait tout à 120%, sont capables de réveiller l’équipe en cas de besoin. Nous avons une marge de progression, d’ailleurs Jan et Marc (ndlr: Gautschi) ne sont pas forcément contents, parce qu’ils savent que si on veut aller un jour chercher cette coupe, il va falloir rester exigeants. C’est le gros challenge, qu’on soit 1er, 2e ou 3e: avoir une mentalité de champion. La moitié des équipes le disent, mais le faire, c’est autre chose.
En saison régulière, Genève est la meilleure équipe du pays depuis bientôt un an. Quelle est votre part de mérite?
À titre personnel, aucune. On est dans un sport collectif. On discute beaucoup avec la direction sportive, avec le conseil d’administration. On ne prend jamais une décision à la hâte. Si ça marche aujourd’hui, c’est parce que nous avons des échanges. Personne n’est plus important que l’autre, aucune tête ne dépasse. On est tous concernés, il y a une proximité entre nous, mais sans qu’on se marche sur les pieds. On est tous à notre place, dans le même bain, avec ce challenge qui gargouille à l’intérieur: tout mettre en œuvre et n’avoir aucun regret. Si chacun se fixe pour objectif d’être meilleur de jour en jour, il y a bien un truc qui va arriver, ce n’est pas possible…
Le truc, c’est ce fameux titre de champion?
Oui, j’espère qu’on pourra en reparler en fin de saison, avec quelque chose entre les mains. Parce que ce club le mérite.
Vous êtes un président discret. Est-ce par nature ou est-ce dicté par la structure du monde servettien?
Je ne sais pas. Lorsque nous avons un problème, lorsque nous marchons sur la tête, comme dirait Didier Fischer, il s’agit évidemment de communiquer et de trouver des solutions. Sinon, je ne vois pas pourquoi je convoquerais la presse. Je ne souhaite pas être dans le journal tous les jours, je ne suis pas là pour la lumière. Le club, plus important que tout, était là avant et sera là après moi. On m’a juste filé les clés et on fait tout pour qu’il brille à tous les niveaux.
«La seule chance que nous avons, c’est que nous ferons la dernière patinoire en Suisse. Donc on essaiera que ce soit la meilleure.»
Vous projetez-vous dans la durée?
Suis-je là pour un an, deux, dix ou quinze ans? Je n’en sais rien. Le seul sujet sur lequel je suis impliqué dans la durée, c’est la patinoire. Est-ce que je serai encore là en 2028, les gens m’écoutent-ils sur la question? Je prends saison après saison. Le jour où je m’ennuierai, ou si Fondation 1890 estime que je ne joue plus mon rôle, je ferai autre chose. Si on est champion de Suisse cette année, qui sait?, je pourrais m’arrêter là. Je n’ai vraiment donné aucune durée à ma mission.
Vous disiez qu’aucune tête ne dépassait dans le monde servettien. Comment vous entendez-vous avec Didier Fischer?
C’est le président de la Fondation 1890, mais il n’est pas non plus tout seul. Je ne le connaissais pas avant de reprendre le rôle, nous sommes en partenariat. On se voit régulièrement - l’an passé, quand on a eu ces problèmes sportifs, je suis allé le voir pour en parler. Personne n’est en dessus ou en dessous. Ce sont des gens avec qui il est possible de s’appeler un samedi, aller boire un verre ou manger un morceau pour discuter. On peut ne pas le croire, mais il n’y a personne de plus important que le groupe grenat - même si Didier Fischer est évidemment incontournable, vu qu’il représente le propriétaire. Mais il n’impose pas quoi que ce soit sans discussion préalable.
Donc vous êtes en mesure de diriger ce club comme vous l’entendez?
Dans le cadre de ce que demande le propriétaire, comme dans n’importe quelle société, oui. Je ne suis que le président, ce qui n’est peut-être pas mal. Il y a un recul, qui fait qu’on axe les décisions sur le bien du club.
À propos, où en est-on dans le dossier de la future patinoire? Un article datant de 2012 annonçait qu’elle serait prête en 2016…
On a tout entendu depuis des années: une nouvelle patinoire aux Vernets, le Trèfle-Blanc avec une clinique ou que sais-je, un zoo… À un moment, il faut être sérieux. Le dossier est ficelé, un crédit d’étude a été accordé en lien avec le projet de l’État. Il y a des personnes contre, il va falloir séduire avec l’appel d’offres mis en place. Il y a pas mal de discussions en cours mais, à la fin, nous avons besoin d’une patinoire. Aujourd’hui, il y a un plan A, pas de plan B. Donc il faut que le plan A se réalise. La seule chance que nous avons, par rapport aux autres, c’est que nous ferons la dernière patinoire en Suisse. Donc on essaiera que ce soit la meilleure.
Comment la voyez-vous?
Je me suis baladé à Lausanne, Fribourg, Zoug et ailleurs pour voir. On reçoit des projets tous les jours, dont certains des États-Unis avec 18’000 places. Mais il faut raison garder. Il faut deux glaces intérieures, dont une belle patinoire de 9’000 places dans l’idéal, qui réponde aux exigences de la ligue - chose que nous avons de plus en plus de peine à respecter. Si ce projet capote, on va se retrouver à Malley, un jour - c’est une boutade. Le concours d’architectes a récemment été lancé, une première sélection sera opérée en mars prochain, avec un deuxième tour au mois d’août pour choisir le projet final. À l’heure actuelle, on table sur une ouverture en 2028.
Philippe Baechler avait promis d’être un président discret, lors de son intronisation fin août 2021. Il a tenu parole. Actif dans le monde des assurances et de la finance, le Genevois d’adoption, 54 ans, n’est pas en quête de projecteurs. Mais il s’allume volontiers lorsqu’il s’agit d’évoquer le – joyeux – quotidien d’un Ge/Servette leader de National League, déterminé à aller au bout du rêve.
Il n’y a que quinze matches de joués, mais pour l’instant les planètes sont alignées. On a bien commencé cette saison particulière, avec deux étrangers supplémentaires. Cela montre que nous n’avons pas forcément effectué les mauvais choix et cela nous permet d’être un peu plus sereins par rapport à l’an dernier.
C’est même le jour et la nuit…
J’ai toujours cette photo du classement dans mon téléphone, lorsque nous avions 23 matches et 23 points. Il faut savoir d’où l’on vient. Disons que j’ai peut-être eu droit à mon bizutage pour mon entrée en fonction. La saison d’avant, l’équipe était en finale, tout devait bien marcher au niveau sportif, je ne devais m’occuper «que» du reste. Eh non, il a fallu prendre une décision douloureuse en nous séparant de Pat Emond, qui était au club depuis quinze ans. On a donné sa chance à Jan (ndlr: Cadieux), qui l’a saisie avec des résultats au-delà de nos espérances. Cette saison, l’idée était de viser le top 4 afin d’être un peu tranquilles pour préparer les play-off en février.
«J’ai toujours cette photo du classement dans mon téléphone, lorsque nous avions 23 matches et 23 points. Il faut savoir d’où l’on vient. Disons que j’ai peut-être eu droit à mon bizutage pour mon entrée en fonction.»
En plus des points, il y a la manière, plutôt scintillante. À quel point est-ce important à vos yeux?
Déjà, on a 800 ou 900 personnes de plus au match, en moyenne - ça fait du bien. Pour le spectacle, on s’arrange même parfois pour qu’il y ait des prolongations (Il rigole), donc c’est vraiment une expérience totale pour les gens qui viennent. Niveau hockey, et c’est aussi valable pour les équipes que nous affrontons, on peut observer cette saison des gestes extraordinaires. Ça fait plus de vingt ans que je suis les matches aux Vernets et, en termes de qualité, je n’avais jamais vu ça, même pendant le lock-out de NHL.
«Le club, plus important que tout, était là avant et sera là après moi. On m’a juste filé les clés.»
Votre équipe ne manquera-t-elle pas de Misko Antisin dans les moments décisifs?
(Rires). Non. C’est vrai que j’aimais ce joueur, parce qu’il était l’archétype de celui qui se met au service de l’équipe, incontournable, sans lequel les autres ne sont rien. Il y a des piliers importants dans notre équipe, une ossature sur la glace et en dehors, un groupe soudé avec des gars prêts à se sacrifier et tout donner. Certains, à l’image de notre capitaine Noah Rod ou de Tanner Richard qui fait tout à 120%, sont capables de réveiller l’équipe en cas de besoin. Nous avons une marge de progression, d’ailleurs Jan et Marc (ndlr: Gautschi) ne sont pas forcément contents, parce qu’ils savent que si on veut aller un jour chercher cette coupe, il va falloir rester exigeants. C’est le gros challenge, qu’on soit 1er, 2e ou 3e: avoir une mentalité de champion. La moitié des équipes le disent, mais le faire, c’est autre chose.
En saison régulière, Genève est la meilleure équipe du pays depuis bientôt un an. Quelle est votre part de mérite?
À titre personnel, aucune. On est dans un sport collectif. On discute beaucoup avec la direction sportive, avec le conseil d’administration. On ne prend jamais une décision à la hâte. Si ça marche aujourd’hui, c’est parce que nous avons des échanges. Personne n’est plus important que l’autre, aucune tête ne dépasse. On est tous concernés, il y a une proximité entre nous, mais sans qu’on se marche sur les pieds. On est tous à notre place, dans le même bain, avec ce challenge qui gargouille à l’intérieur: tout mettre en œuvre et n’avoir aucun regret. Si chacun se fixe pour objectif d’être meilleur de jour en jour, il y a bien un truc qui va arriver, ce n’est pas possible…
Le truc, c’est ce fameux titre de champion?
Oui, j’espère qu’on pourra en reparler en fin de saison, avec quelque chose entre les mains. Parce que ce club le mérite.
Vous êtes un président discret. Est-ce par nature ou est-ce dicté par la structure du monde servettien?
Je ne sais pas. Lorsque nous avons un problème, lorsque nous marchons sur la tête, comme dirait Didier Fischer, il s’agit évidemment de communiquer et de trouver des solutions. Sinon, je ne vois pas pourquoi je convoquerais la presse. Je ne souhaite pas être dans le journal tous les jours, je ne suis pas là pour la lumière. Le club, plus important que tout, était là avant et sera là après moi. On m’a juste filé les clés et on fait tout pour qu’il brille à tous les niveaux.
«La seule chance que nous avons, c’est que nous ferons la dernière patinoire en Suisse. Donc on essaiera que ce soit la meilleure.»
Vous projetez-vous dans la durée?
Suis-je là pour un an, deux, dix ou quinze ans? Je n’en sais rien. Le seul sujet sur lequel je suis impliqué dans la durée, c’est la patinoire. Est-ce que je serai encore là en 2028, les gens m’écoutent-ils sur la question? Je prends saison après saison. Le jour où je m’ennuierai, ou si Fondation 1890 estime que je ne joue plus mon rôle, je ferai autre chose. Si on est champion de Suisse cette année, qui sait?, je pourrais m’arrêter là. Je n’ai vraiment donné aucune durée à ma mission.
Vous disiez qu’aucune tête ne dépassait dans le monde servettien. Comment vous entendez-vous avec Didier Fischer?
C’est le président de la Fondation 1890, mais il n’est pas non plus tout seul. Je ne le connaissais pas avant de reprendre le rôle, nous sommes en partenariat. On se voit régulièrement - l’an passé, quand on a eu ces problèmes sportifs, je suis allé le voir pour en parler. Personne n’est en dessus ou en dessous. Ce sont des gens avec qui il est possible de s’appeler un samedi, aller boire un verre ou manger un morceau pour discuter. On peut ne pas le croire, mais il n’y a personne de plus important que le groupe grenat - même si Didier Fischer est évidemment incontournable, vu qu’il représente le propriétaire. Mais il n’impose pas quoi que ce soit sans discussion préalable.
Donc vous êtes en mesure de diriger ce club comme vous l’entendez?
Dans le cadre de ce que demande le propriétaire, comme dans n’importe quelle société, oui. Je ne suis que le président, ce qui n’est peut-être pas mal. Il y a un recul, qui fait qu’on axe les décisions sur le bien du club.
À propos, où en est-on dans le dossier de la future patinoire? Un article datant de 2012 annonçait qu’elle serait prête en 2016…
On a tout entendu depuis des années: une nouvelle patinoire aux Vernets, le Trèfle-Blanc avec une clinique ou que sais-je, un zoo… À un moment, il faut être sérieux. Le dossier est ficelé, un crédit d’étude a été accordé en lien avec le projet de l’État. Il y a des personnes contre, il va falloir séduire avec l’appel d’offres mis en place. Il y a pas mal de discussions en cours mais, à la fin, nous avons besoin d’une patinoire. Aujourd’hui, il y a un plan A, pas de plan B. Donc il faut que le plan A se réalise. La seule chance que nous avons, par rapport aux autres, c’est que nous ferons la dernière patinoire en Suisse. Donc on essaiera que ce soit la meilleure.
Comment la voyez-vous?
Je me suis baladé à Lausanne, Fribourg, Zoug et ailleurs pour voir. On reçoit des projets tous les jours, dont certains des États-Unis avec 18’000 places. Mais il faut raison garder. Il faut deux glaces intérieures, dont une belle patinoire de 9’000 places dans l’idéal, qui réponde aux exigences de la ligue - chose que nous avons de plus en plus de peine à respecter. Si ce projet capote, on va se retrouver à Malley, un jour - c’est une boutade. Le concours d’architectes a récemment été lancé, une première sélection sera opérée en mars prochain, avec un deuxième tour au mois d’août pour choisir le projet final. À l’heure actuelle, on table sur une ouverture en 2028.
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Copier- coller du site TdG
L’invité
Le Trèfle-Blanc, un nom à retenir
Thierry Apotheloz - Conseiller d’État chargé de la cohésion sociale
Publié le 08.11.2022, 08h59
Le Trèfle-Blanc, cela vous dit quelque chose? Dit simplement, c’est le nom du site où sera construite la nouvelle patinoire destinée à accueillir le Genève-Servette Hockey Club (GSHC), les juniors élite et le grand public adepte des sports de glace, d’ici à 2028. Dit de façon juridique, c’est l’appellation de ce nouvel écrin sportif tant attendu et que le Canton a la responsabilité de réaliser, en vertu de la loi répartissant les tâches entre communes et Canton en matière de sport.
La bonne nouvelle est qu’en trois ans et demi, le projet de nouvelle patinoire a connu des bonds en avant, jamais vus jusque-là. L’infrastructure contiendra deux surfaces de glace, dont l’une aura une capacité de 8500 places. À la suite du vote, en janvier 2022, par une large majorité du parlement d’un crédit permettant de poursuivre les études en vue de la réalisation et de l’exploitation de l’enceinte mais aussi de son exploitation, le concours d’architecture est actuellement en cours.
Pourtant, si le projet de nouvelle patinoire, au Trèfle-Blanc donc, mobilise de nombreuses personnes au sein de l’État, de la commune de Lancy ou encore du GSHC, force est de constater que son nom n’est pas encore imprimé dans la tête des Genevoises et des Genevois. Une question, posée ici ou là par des adeptes ou non de hockey, résume parfaitement cette observation: pourquoi ne pas ériger la nouvelle patinoire sur le site des Vernets, là où se trouve l’actuelle patinoire?
Disons-le d’emblée, cette option, étudiée à l’époque, a été écartée en raison de nombreux obstacles. L’esplanade des Vernets est en effet appelée à devenir un parc, dans le cadre de la transformation de la caserne des Vernets en logements. Le site de la voirie jouxtant les Vernets verra lui aussi un parc fleurir et la mise à ciel ouvert de la rivière Aire. Enfin, la patinoire des Vernets a une très grande valeur patrimoniale, de sorte que sa démolition est inenvisageable. Résultat, la place restante ne suffit clairement pas à accueillir une enceinte capable de satisfaire tant la ligue suisse de hockey que le club résident.
«Ce sera demain un lieu de rencontre et de cohésion pour toute la population genevoise.»
La population est, il est vrai, très attachée au site des Vernets, lieu de tant de souvenirs sportifs. Je n’ai cependant aucun doute que le futur écrin des Aigles, répondant aux normes les plus avancées, créera un lien aussi fort avec les supporters et supportrices.
En réalité, au moment de définir le lieu de la future patinoire genevoise en 2012, toutes les études effectuées ont convergé vers ce même endroit. Son accessibilité, renforcée par la très importante desserte en transports publics et une interface multimodale propre à favoriser la mobilité douce, sa proximité avec le centre-ville, de même que sa localisation au cœur d’une zone en plein développement urbanistique, en ont fait le lieu idéal, sans hésitation aucune.
Si aujourd’hui le Trèfle-Blanc se résume à un terrain vague sur la commune de Lancy, ce sera demain un lieu de rencontre et de cohésion pour toute la population genevoise, au-delà même du hockey. En effet, c’est le souhait partagé tant par le Canton que par la Commune de Lancy de faire de ce point un trait d’union entre les quartiers environnants, de la Chapelle, des Palettes et de Bachet.
Est-ce que la nouvelle patinoire, qui doit voir le jour dans six ans, conservera le nom de son lieu, à l’instar des Vernets? Rien n’est inscrit dans le marbre (ou plutôt dans la glace), puisque son exploitation pourrait influencer son nom final. Dans tous les cas, le projet du Trèfle-Blanc est appelé à nous rassembler devant la perspective d’un véritable lieu de vie. Et pour cette raison, le site de Trèfle-Blanc a encore un peu de temps pour se faire un nom.
Thierry Apotheloz
Conseiller d’Etat chargé de la cohésion sociale
L’invité
Le Trèfle-Blanc, un nom à retenir
Thierry Apotheloz - Conseiller d’État chargé de la cohésion sociale
Publié le 08.11.2022, 08h59
Le Trèfle-Blanc, cela vous dit quelque chose? Dit simplement, c’est le nom du site où sera construite la nouvelle patinoire destinée à accueillir le Genève-Servette Hockey Club (GSHC), les juniors élite et le grand public adepte des sports de glace, d’ici à 2028. Dit de façon juridique, c’est l’appellation de ce nouvel écrin sportif tant attendu et que le Canton a la responsabilité de réaliser, en vertu de la loi répartissant les tâches entre communes et Canton en matière de sport.
La bonne nouvelle est qu’en trois ans et demi, le projet de nouvelle patinoire a connu des bonds en avant, jamais vus jusque-là. L’infrastructure contiendra deux surfaces de glace, dont l’une aura une capacité de 8500 places. À la suite du vote, en janvier 2022, par une large majorité du parlement d’un crédit permettant de poursuivre les études en vue de la réalisation et de l’exploitation de l’enceinte mais aussi de son exploitation, le concours d’architecture est actuellement en cours.
Pourtant, si le projet de nouvelle patinoire, au Trèfle-Blanc donc, mobilise de nombreuses personnes au sein de l’État, de la commune de Lancy ou encore du GSHC, force est de constater que son nom n’est pas encore imprimé dans la tête des Genevoises et des Genevois. Une question, posée ici ou là par des adeptes ou non de hockey, résume parfaitement cette observation: pourquoi ne pas ériger la nouvelle patinoire sur le site des Vernets, là où se trouve l’actuelle patinoire?
Disons-le d’emblée, cette option, étudiée à l’époque, a été écartée en raison de nombreux obstacles. L’esplanade des Vernets est en effet appelée à devenir un parc, dans le cadre de la transformation de la caserne des Vernets en logements. Le site de la voirie jouxtant les Vernets verra lui aussi un parc fleurir et la mise à ciel ouvert de la rivière Aire. Enfin, la patinoire des Vernets a une très grande valeur patrimoniale, de sorte que sa démolition est inenvisageable. Résultat, la place restante ne suffit clairement pas à accueillir une enceinte capable de satisfaire tant la ligue suisse de hockey que le club résident.
«Ce sera demain un lieu de rencontre et de cohésion pour toute la population genevoise.»
La population est, il est vrai, très attachée au site des Vernets, lieu de tant de souvenirs sportifs. Je n’ai cependant aucun doute que le futur écrin des Aigles, répondant aux normes les plus avancées, créera un lien aussi fort avec les supporters et supportrices.
En réalité, au moment de définir le lieu de la future patinoire genevoise en 2012, toutes les études effectuées ont convergé vers ce même endroit. Son accessibilité, renforcée par la très importante desserte en transports publics et une interface multimodale propre à favoriser la mobilité douce, sa proximité avec le centre-ville, de même que sa localisation au cœur d’une zone en plein développement urbanistique, en ont fait le lieu idéal, sans hésitation aucune.
Si aujourd’hui le Trèfle-Blanc se résume à un terrain vague sur la commune de Lancy, ce sera demain un lieu de rencontre et de cohésion pour toute la population genevoise, au-delà même du hockey. En effet, c’est le souhait partagé tant par le Canton que par la Commune de Lancy de faire de ce point un trait d’union entre les quartiers environnants, de la Chapelle, des Palettes et de Bachet.
Est-ce que la nouvelle patinoire, qui doit voir le jour dans six ans, conservera le nom de son lieu, à l’instar des Vernets? Rien n’est inscrit dans le marbre (ou plutôt dans la glace), puisque son exploitation pourrait influencer son nom final. Dans tous les cas, le projet du Trèfle-Blanc est appelé à nous rassembler devant la perspective d’un véritable lieu de vie. Et pour cette raison, le site de Trèfle-Blanc a encore un peu de temps pour se faire un nom.
Thierry Apotheloz
Conseiller d’Etat chargé de la cohésion sociale
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Moi, il y a vraiment quelque chose que je ne comprends pas dans cette histoire et ça ne concerne pas la future patinoire mais bien celle des Vernets.
Tous ceux qui suivent le hockey et sont un minimum objectifs doivent reconnaître que si cette patinoire a une âme, une histoire et a vu des moments de hockey (et autres sports/activités) que les plus vieux, comme moi et encore je m'estime juste "moins jeune", force est de constater que les conditions pour apprécier un match de hockey à sa juste valeur en 2022 n'est plus "tolérable" avec énormément de places assises, voir debout, où la visibilité est plus que limitée...
Je ne parle pas des buvettes, toilettes, shop, vestiaires, etc... qui bien qu'ayant été régulièrement "rénovés" arrivent au bout de ce que l'on peut raisonnablement faire... mais bien de l'ouvrage en soi.
Je ne veux pas dire de bêtises car je ne suis pas un spécialiste dans le domaine mais si sur ce que j'ai entendu, la glace pour résumer simplement le système global de refroidissement ainsi que les performances thermiques/écologiques sont tout simplement catastrophiques et remettre à des normes actuelles coûtera plusieurs millions dans les années à venir...
Alors, la grande question que je me pose, que je vous pose est la suivante : pourquoi s'entêter à vouloir conserver la patinoire des Vernets une fois la nouvelle patinoire construite ?
J'entends par là que dans le cadre de surfaces de glaces supplémentaires, je peux tout à fait imaginer de raser la patinoire des Vernets et sur son emplacement, construire une nouvelle patinoire de taille réduite, avec disons une capacité de 2'000 places et une autre surface de glace limitée aux entrainements.
Ah oui, la fameuse question du monument classé... il y a un moment où il faudra bien choisir et évoluer avec son temps, j'entends par là que je conçois parfaitement que certaines maisons, statues, murs historiques, etc... soient conservés pour leur côté historique et je suis le premier à me réjouir quand je peux voir "l'histoire" d'une ville quand je voyage mais là, on parle d'une patinoire, un bâtiment "sportif", pas l'impression que la destruction des Charmilles, du Vélodrome, du boulodrome et j'en passe ait posé autant problèmes...
Voilà, un peu long mais comme cela faisait un moment que j'étais discret, je rattrape quelque peu
Tous ceux qui suivent le hockey et sont un minimum objectifs doivent reconnaître que si cette patinoire a une âme, une histoire et a vu des moments de hockey (et autres sports/activités) que les plus vieux, comme moi et encore je m'estime juste "moins jeune", force est de constater que les conditions pour apprécier un match de hockey à sa juste valeur en 2022 n'est plus "tolérable" avec énormément de places assises, voir debout, où la visibilité est plus que limitée...
Je ne parle pas des buvettes, toilettes, shop, vestiaires, etc... qui bien qu'ayant été régulièrement "rénovés" arrivent au bout de ce que l'on peut raisonnablement faire... mais bien de l'ouvrage en soi.
Je ne veux pas dire de bêtises car je ne suis pas un spécialiste dans le domaine mais si sur ce que j'ai entendu, la glace pour résumer simplement le système global de refroidissement ainsi que les performances thermiques/écologiques sont tout simplement catastrophiques et remettre à des normes actuelles coûtera plusieurs millions dans les années à venir...
Alors, la grande question que je me pose, que je vous pose est la suivante : pourquoi s'entêter à vouloir conserver la patinoire des Vernets une fois la nouvelle patinoire construite ?
J'entends par là que dans le cadre de surfaces de glaces supplémentaires, je peux tout à fait imaginer de raser la patinoire des Vernets et sur son emplacement, construire une nouvelle patinoire de taille réduite, avec disons une capacité de 2'000 places et une autre surface de glace limitée aux entrainements.
Ah oui, la fameuse question du monument classé... il y a un moment où il faudra bien choisir et évoluer avec son temps, j'entends par là que je conçois parfaitement que certaines maisons, statues, murs historiques, etc... soient conservés pour leur côté historique et je suis le premier à me réjouir quand je peux voir "l'histoire" d'une ville quand je voyage mais là, on parle d'une patinoire, un bâtiment "sportif", pas l'impression que la destruction des Charmilles, du Vélodrome, du boulodrome et j'en passe ait posé autant problèmes...
Voilà, un peu long mais comme cela faisait un moment que j'étais discret, je rattrape quelque peu
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Manny89
- Messages : 2071
- Inscription : ven. 21 sept. 2012 15:08
- Localisation : En train de faire des patrouilles, prêt à intervenir
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Ben moi je dis "bien joué Lemieux", et j'approuve l'ensemble de ton post, pour les raisons mentionnées.
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Torquemada
- Messages : 1151
- Inscription : ven. 10 mars 2017 15:15
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Une question centrale est le nombre de surfaces disponibles pour la demande. Garder les Vernets est donc cohérent dans ce cadre car actuellement, les clubs se battent tous pour gagner une heure de glace sachant par ailleurs que la ville tient au patinage public.
Oui les Vernets ont une âme. Moi qui dit encore parfois que je vais aux Charmilles pour aller - rarement - à la Praille, et que même si effectivement par endroits c'est pas super la vue, c'est avant tout la qualité du spectacle qui fera au final l'âme de l'enceinte.
Quitter les Vernets avec un titre de champion c'est pas la même chose que quitter Malley pour la Vaudoise Arena qui portera toujours le copyright Tommy Wingels pour l'éternité sans doute.
Après, niveau spectacle donc, pas à l'abri que dans 4-5 ans, les footeux de la Praille doivent laisser la place au rugby car si la progression se poursuit, en Pro D2 par exemple, le stade sera rempli à chaque match... ce qui ne sera pas le cas pour le ballon rond vraisemblablement.
Alors au Trèfle-Blanc, pour des raisons écologiques, on risque bientôt de voir du hockey subaquatique, qui doit détenir ou pas loin, la palme du sport le plus con du monde. Ca nous ramène aux frais qu'il faudra engager pour rendre les Vernets éco-compatibles, ce qui est de toute manière une nécessité. Comme le Trèfle est destiné en gros à 4 équipes, GSHC, U20, U17 et U15 élites (et encore on parle surtout des U20), ça va libérer de la place certes mais pas tant que ça. En outre, on peut douter à terme de la viabilité de la patinoire extérieure (encore qu'il y a un projet sauf erreur de la fermer ou à tout le moins de l'isoler sérieusement faute de quoi elle sera rentable que du 11 au 22 janvier de chaque année).
Oui les Vernets ont une âme. Moi qui dit encore parfois que je vais aux Charmilles pour aller - rarement - à la Praille, et que même si effectivement par endroits c'est pas super la vue, c'est avant tout la qualité du spectacle qui fera au final l'âme de l'enceinte.
Quitter les Vernets avec un titre de champion c'est pas la même chose que quitter Malley pour la Vaudoise Arena qui portera toujours le copyright Tommy Wingels pour l'éternité sans doute.
Après, niveau spectacle donc, pas à l'abri que dans 4-5 ans, les footeux de la Praille doivent laisser la place au rugby car si la progression se poursuit, en Pro D2 par exemple, le stade sera rempli à chaque match... ce qui ne sera pas le cas pour le ballon rond vraisemblablement.
Alors au Trèfle-Blanc, pour des raisons écologiques, on risque bientôt de voir du hockey subaquatique, qui doit détenir ou pas loin, la palme du sport le plus con du monde. Ca nous ramène aux frais qu'il faudra engager pour rendre les Vernets éco-compatibles, ce qui est de toute manière une nécessité. Comme le Trèfle est destiné en gros à 4 équipes, GSHC, U20, U17 et U15 élites (et encore on parle surtout des U20), ça va libérer de la place certes mais pas tant que ça. En outre, on peut douter à terme de la viabilité de la patinoire extérieure (encore qu'il y a un projet sauf erreur de la fermer ou à tout le moins de l'isoler sérieusement faute de quoi elle sera rentable que du 11 au 22 janvier de chaque année).
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Il me semble que le crédit pour le changement de système de refroidissement a déjà été voté (11 millions au total si je me rappelle bien) et que les travaux auront lieu avant la nouvelle patinoire de toute manière.
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
D’ailleurs je crois que l'appel d'offre vient de sortir 
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Je dis d’accord avec tout le monde (c’est neutre comme ça).
Ce qui importe surtout c’est de garder les deux surfaces de glace sur le site des Vernets. Les bâtiments autour des surfaces importent peu même si c’est la première patinoire couverte de Suisse.
Après ça laissera plus de place au patinage artistique et pourquoi pas à quelques compétitions locales voir nationales. Donc pourquoi casser ce qui existe en plus de changer le système de refroidissement?
Ce qui importe surtout c’est de garder les deux surfaces de glace sur le site des Vernets. Les bâtiments autour des surfaces importent peu même si c’est la première patinoire couverte de Suisse.
Après ça laissera plus de place au patinage artistique et pourquoi pas à quelques compétitions locales voir nationales. Donc pourquoi casser ce qui existe en plus de changer le système de refroidissement?
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thegoleador
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Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Dans la TdG du jour :
Une manne de 29 millions pour mettre en conformité la patinoire des Vernets
Le Conseil municipal a donné son aval à une vaste rénovation de l’enceinte. Des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit.
C’est un important projet qui s’est retrouvé devant le Conseil municipal de la Ville de Genève mercredi soir: la rénovation des Vernets. Les élus ont accepté à l’unanimité de débloquer une enveloppe de 29 millions de francs afin de mettre en conformité les deux patinoires.
Le chantier devrait se dérouler en trois étapes, étalées sur vingt mois. Il débutera au second semestre 2023. La première étape consiste à revoir le système de production de la glace, en réduisant de 7500 kg à 200 kg les quantités d’ammoniac nécessaires au refroidissement.
Un futur sans le GSHC
Lors de la deuxième étape, des panneaux solaires seront installés sur la toiture de la patinoire extérieure. Cela en fera la plus grande centrale photovoltaïque municipale. Elle produira 578’000 kWh, l’équivalent de 13% des futurs besoins d’électricité du site. En outre, la patinoire extérieure sera fermée, ce qui permettra de mettre un terme à ce «gouffre énergétique honteux», comme l’a qualifiée le PLR Rémy Burri.
Enfin, la troisième étape s’attachera à agrandir la zone VIP et à transformer certains locaux, les vestiaires exigus notamment. Cet aspect vise à répondre à une demande de la Fédération suisse de hockey.
«Les mesures nécessaires ont été envisagées pour que les travaux n’interrompent pas la saison de Genève-Servette», a assuré l’écologiste Anna Barseghian, auteure du rapport de commission. De son côté, la maire de Genève, Marie Barbey-Chappuis, a relevé que «ces aménagements ont été pensés pour une utilisation après le départ du GSHC». Le club devrait rejoindre sa nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc, à Lancy, en 2028.
Une manne de 29 millions pour mettre en conformité la patinoire des Vernets
Le Conseil municipal a donné son aval à une vaste rénovation de l’enceinte. Des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit.
C’est un important projet qui s’est retrouvé devant le Conseil municipal de la Ville de Genève mercredi soir: la rénovation des Vernets. Les élus ont accepté à l’unanimité de débloquer une enveloppe de 29 millions de francs afin de mettre en conformité les deux patinoires.
Le chantier devrait se dérouler en trois étapes, étalées sur vingt mois. Il débutera au second semestre 2023. La première étape consiste à revoir le système de production de la glace, en réduisant de 7500 kg à 200 kg les quantités d’ammoniac nécessaires au refroidissement.
Un futur sans le GSHC
Lors de la deuxième étape, des panneaux solaires seront installés sur la toiture de la patinoire extérieure. Cela en fera la plus grande centrale photovoltaïque municipale. Elle produira 578’000 kWh, l’équivalent de 13% des futurs besoins d’électricité du site. En outre, la patinoire extérieure sera fermée, ce qui permettra de mettre un terme à ce «gouffre énergétique honteux», comme l’a qualifiée le PLR Rémy Burri.
Enfin, la troisième étape s’attachera à agrandir la zone VIP et à transformer certains locaux, les vestiaires exigus notamment. Cet aspect vise à répondre à une demande de la Fédération suisse de hockey.
«Les mesures nécessaires ont été envisagées pour que les travaux n’interrompent pas la saison de Genève-Servette», a assuré l’écologiste Anna Barseghian, auteure du rapport de commission. De son côté, la maire de Genève, Marie Barbey-Chappuis, a relevé que «ces aménagements ont été pensés pour une utilisation après le départ du GSHC». Le club devrait rejoindre sa nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc, à Lancy, en 2028.
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Une question me viens à l'esprit.thegoleador a écrit : ↑jeu. 1 déc. 2022 09:28Dans la TdG du jour :
Une manne de 29 millions pour mettre en conformité la patinoire des Vernets
Le Conseil municipal a donné son aval à une vaste rénovation de l’enceinte. Des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit.
C’est un important projet qui s’est retrouvé devant le Conseil municipal de la Ville de Genève mercredi soir: la rénovation des Vernets. Les élus ont accepté à l’unanimité de débloquer une enveloppe de 29 millions de francs afin de mettre en conformité les deux patinoires.
Le chantier devrait se dérouler en trois étapes, étalées sur vingt mois. Il débutera au second semestre 2023. La première étape consiste à revoir le système de production de la glace, en réduisant de 7500 kg à 200 kg les quantités d’ammoniac nécessaires au refroidissement.
Un futur sans le GSHC
Lors de la deuxième étape, des panneaux solaires seront installés sur la toiture de la patinoire extérieure. Cela en fera la plus grande centrale photovoltaïque municipale. Elle produira 578’000 kWh, l’équivalent de 13% des futurs besoins d’électricité du site. En outre, la patinoire extérieure sera fermée, ce qui permettra de mettre un terme à ce «gouffre énergétique honteux», comme l’a qualifiée le PLR Rémy Burri.
Enfin, la troisième étape s’attachera à agrandir la zone VIP et à transformer certains locaux, les vestiaires exigus notamment. Cet aspect vise à répondre à une demande de la Fédération suisse de hockey.
«Les mesures nécessaires ont été envisagées pour que les travaux n’interrompent pas la saison de Genève-Servette», a assuré l’écologiste Anna Barseghian, auteure du rapport de commission. De son côté, la maire de Genève, Marie Barbey-Chappuis, a relevé que «ces aménagements ont été pensés pour une utilisation après le départ du GSHC». Le club devrait rejoindre sa nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc, à Lancy, en 2028.
Combien de mios on a déjà dépensé pour remettre notre ruine à niveau?
Certainement bien assez pour en faire une nouvelle.
Re: Le topic de la nouvelle patinoire
Sauf que là ce sont des travaux pour l'avenir des deux patinoires qui vont continuer à être utilisées après le départ du club et ce sont surtout des travaux nécessaires, notamment la baisse des quantités d'ammoniac et la fermeture de la patinoire extérieure.fidelio a écrit : ↑jeu. 1 déc. 2022 10:04Une question me viens à l'esprit.thegoleador a écrit : ↑jeu. 1 déc. 2022 09:28Dans la TdG du jour :
Une manne de 29 millions pour mettre en conformité la patinoire des Vernets
Le Conseil municipal a donné son aval à une vaste rénovation de l’enceinte. Des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit.
C’est un important projet qui s’est retrouvé devant le Conseil municipal de la Ville de Genève mercredi soir: la rénovation des Vernets. Les élus ont accepté à l’unanimité de débloquer une enveloppe de 29 millions de francs afin de mettre en conformité les deux patinoires.
Le chantier devrait se dérouler en trois étapes, étalées sur vingt mois. Il débutera au second semestre 2023. La première étape consiste à revoir le système de production de la glace, en réduisant de 7500 kg à 200 kg les quantités d’ammoniac nécessaires au refroidissement.
Un futur sans le GSHC
Lors de la deuxième étape, des panneaux solaires seront installés sur la toiture de la patinoire extérieure. Cela en fera la plus grande centrale photovoltaïque municipale. Elle produira 578’000 kWh, l’équivalent de 13% des futurs besoins d’électricité du site. En outre, la patinoire extérieure sera fermée, ce qui permettra de mettre un terme à ce «gouffre énergétique honteux», comme l’a qualifiée le PLR Rémy Burri.
Enfin, la troisième étape s’attachera à agrandir la zone VIP et à transformer certains locaux, les vestiaires exigus notamment. Cet aspect vise à répondre à une demande de la Fédération suisse de hockey.
«Les mesures nécessaires ont été envisagées pour que les travaux n’interrompent pas la saison de Genève-Servette», a assuré l’écologiste Anna Barseghian, auteure du rapport de commission. De son côté, la maire de Genève, Marie Barbey-Chappuis, a relevé que «ces aménagements ont été pensés pour une utilisation après le départ du GSHC». Le club devrait rejoindre sa nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc, à Lancy, en 2028.
Combien de mios on a déjà dépensé pour remettre notre ruine à niveau?
Certainement bien assez pour en faire une nouvelle.
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