[Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
TdG du jour/Simon Meier
En play-off, museler l’adversaire ne suffit pas. Il faut aussi enchaîner les efforts. La demi-finale entre Ge/Servette et Zoug a épousé le rythme fou d’un match tous les deux jours – pour de vrai et de bout en bout. Avant l’acte IV de ce jeudi soir en Suisse centrale, au vu de l’acharnement et de la vitesse qui ont présidé aux trois premiers rendez-vous, cette série va peser sur les organismes. S’ils veulent faire le break pour mener trois succès à un, et ils le veulent, les Aigles devront faire preuve de fraîcheur. Sera-t-elle au rendez-vous?
«Ce jour de repos par semaine qu’on a en moins par rapport à d’habitude change les choses, bien sûr, parce qu’il n’y a plus la moindre plage de récupération, note le défenseur Henrik Tömmernes. Mais malgré la fatigue, on aime ce rythme. Si tu as bien joué, tu es content de vite enchaîner et si ça s’est mal passé, pareil. C’est comme ça que je vois les play-off, sachant que si on joue plus dur qu’eux, ils pourraient être fatigués avant nous.»
Pour ça, il faut bien se reposer et ça commence par le sommeil (lire ci-dessous). L’art de la récupération est décliné sous toutes ses formes. «Les joueurs suivent des routines très individualisées, avec l’usage immédiat de glace compressive, de solutions, de drainage, de massages, de bas de contention, explique le Professeur Jacques Menetrey, médecin du club. Le retour au calme après un match est essentiel en termes de récupération musculaire et mentale. Cette phase, si elle est bien négociée, peut aussi favoriser le processus de guérison des blessures superficielles.»
Pour l’instant, l’infirmerie des Aigles reste très peu fréquentée – le capitaine Noah Rod vient d’en sortir. Mais dans un sport d’impacts à répétition, coups et contusions peuvent plomber les casques et bleuir les corps. «Parfois, dit le Professeur Menetrey, il y a un anti-inflammatoire pour la nuit, afin de diminuer les conséquences de certains chocs.»
Chocs et tampons
L’entraîneur Jan Cadieux les appelle d’ailleurs «journées tampons», ces veilles de match qui sont aussi lendemains de duel. Pour l’ensemble du staff médical, ça ressemble à un marathon au sprint. «Il n’y a plus de créneau pour une vraie plage de récupération, donc on optimise tous les aspects sur des laps de temps très courts, témoigne Gaëtan Brouillard, préparateur physique des Grenat. Chaque minute compte, tous les protocoles doivent être appliqués au plus vite, pas question de traîner après le match à Zoug par exemple.»
Dans la catégorie gains marginaux, il y a évidemment l’alimentation: «Dans l’idéal, on essaie de contrôler un maximum de repas en étant, là aussi, sur le mode de la proposition, relate Gaëtan Brouillard. Dans un groupe, tu as de tout: des vieux qui se gèrent super bien et des jeunes qui ont besoin d’aide.» Et de soins, et de conseils.
L’échange a aussi lieu avec le staff technique. «C’est mon rôle de donner mon avis sur l’état de forme des joueurs et leur temps de jeu, parce que j’ai autant envie de gagner que le coach, lance le préparateur physique. Bien sûr qu’on a des discussions, qu’il m’arrive de signaler des joueurs qui, à mes yeux, ont besoin de souffler. Sinon, on sait qu’à un moment donné, ça explose.»
Or, pour atteindre son but, Ge/Servette doit avant tout tenir la route. Exceller aussi dans ce que le Professeur Menetrey appel le «risk management», à savoir la recherche du juste équilibre entre la santé des joueurs et les performances de l’équipe. Et puis avoir l’air, tous les deux jours, le mieux reposé possible.
Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
Pour ceux qui sont pas fâché avec l’allemand, papier très sympa sur Robert Mayer de Klaus Zaugg
https://www.watson.ch/sport/eismeister% ... nal-glueck
La dernière partie sur son potentiel rôle en équipe nationale me fait sourit mais j’aimerai beaucoup
https://www.watson.ch/sport/eismeister% ... nal-glueck
La dernière partie sur son potentiel rôle en équipe nationale me fait sourit mais j’aimerai beaucoup
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Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
Magnifique article, très touchant et émotionnellement dur à lire dans la TdG du jour sur un fan que l'on connaît tous pour le voir aux Vernets. De quoi relativiser beaucoup de choses, y compris la défaite en finale et la folle envie de la gagner, ne serait-ce que pour lui, parce qu'il le souhaite et pour les épreuves qu'il a traversées.
Eric Grassien, fan No 1 des Aigles et âme des Vernets
Sa vie a souvent été un enfer, mais il lui sourit toujours. «Sauvé» par Ge/Servette, devenu mascotte de l’équipe, il rêve de fêter un titre de champion face à Bienne.
Simon Meier
Publié aujourd’hui à 08h00
Si Ge/Servette devait avoir besoin d’un supplément d’âme, le voici. Les Aigles, qui entament vendredi aux Vernets leur finale de National League contre Bienne, pourront comme toujours compter sur leur supporter numéro un. Eric Grassien, dans son fauteuil, ne tient plus en place. Cette finale, ce graal que les Grenat n’ont jamais décroché, il les porte dans son bide, chevillés aux tripes. «Je n’arrête pas de le dire aux joueurs, oui, cette année, on y va! lance-t-il sans laisser place au doute. Si on gagne la coupe, c’est sûr, je finirai sur la glace. Je le souhaite tellement, ce titre de champion. Pour les gars d’abord, pour tout le public… et puis pour moi aussi, un petit peu.»
Dans ses yeux bleus, le rêve défile. Le sourire, moitié pudique moitié carnassier, en dit long sur la motivation, l’enjeu. Ge/Servette, c’est sa vie. Sa deuxième vie, en tout cas; celle qui a commencé après le terrible accident, puis les drames insoutenables.
L’existence d’Eric Grassien, qu’il a relatée dans un livre paru en 2000 («Un homme libre. Le handicap à bras-le-corps»), passerait mal au cinéma. Trop dure, trop trash, trop tout pour être vraie. Et pourtant. Né le 17 mars 1964 en région parisienne, le gamin est abandonné en Belgique à l’âge de 2 mois – par sa mère et par tous, à l’exception d’une grand-mère qui mourra dans ses bras. Il passe son enfance dans des internats en Belgique, en France, puis au Canada dès l’âge de 8 ans. C’est là qu’il découvre et pratique le hockey sur glace. C’est là, plus tard, qu’il rencontre sa future épouse, elle aussi orpheline.
Mariage en 1985, installation à Genève l’année suivante, naissance d’un enfant. Et puis l’accident, injuste comme toujours. Eric est sur un passage pour piétons, en 1989 à Saint-Julien, lorsqu’il est fauché par un chauffard que personne ne retrouvera jamais. La moelle épinière est irrémédiablement touchée, à cela s’ajoutera une maladie dégénérescente. La vie continue, impitoyable.
Un soir de 1997, tandis qu’il rentre chez lui après un match, la police est là. Sa femme, qui portait leur second enfant, s’est pendue après avoir tué le premier. Tout s’écroule. Mais Eric Grassien survit, au terme d’une épreuve que la raison ne saurait envisager et qu’il résume aujourd’hui avec cette confondante simplicité: «Elle est dure, cette chienne de vie, mais elle est belle.»
Eric Grassien râle parfois, ne serait-ce parce que «Genève est un canton plein de trous et qu’il y a encore beaucoup de travail pour nous faciliter les choses». Mais il ne chouine jamais. Il raconte sans détour, mais ne recherche jamais l’apitoiement d’autrui. «Heureusement qu’il y a eu le hockey pour me remonter, admet-il toutefois. Je pense que ça m’a sauvé.»
Tendresse infinie
C’est grâce à Chris McSorley, avec qui il partage une connaissance commune, qu’Eric, déjà supporter, se rapproche de l’équipe au début des années 2000. «C’est là que j’ai commencé à suivre les entraînements et, au fil des années, j’ai l’impression de faire partie du groupe, d’être important pour les gars, qui se disent en me voyant: «C’est bon, Eric, il est là! Et si lui est là, nous, on n’a pas le droit de lâcher.» C’est important pour moi. Les joueurs me disent que quand ils me voient, ils sont obligés d’avoir la banane. Je fais partie de la famille.»
Comme dans toute famille, il y a des rituels, à l’image de ces bordées d’insultes et autres noms d’oiseaux mazoutés que les joueurs et lui échangent à la première occasion. Ça chambre sec, y compris quand Eric et son fauteuil ouvrent la route du car les jours de déplacement. Mais ça chambre avec une tendresse infinie. «Plusieurs joueurs, comme Bezina, Mercier ou Rod, sont restés des amis, clame-t-il en tapant sur son coeur et en évoquant le Noël 2019 passé dans la famille du gardien Gauthier Descloux, à Fribourg. C’est un beau cadeau qu’ils me font.»
«Je suis quand même mieux que «Calvin» ou «Calvina», comme mascotte. Moi, au moins, j’ai un visage…»
Eric Grassien
Chez lui, Eric a comme un petit musée dédié au hockey, avec des maillots, des photos, des crosses – la dernière lui a été offerte par Marc-Antoine Pouliot, pour ses 59 ans. Mais le bingo absolu, ce serait ce fameux titre de champion. Voir la coupe brandie par «ses» Grenat, la toucher, vivre le kiff en direct, que ce soit à domicile ou à Bienne – il effectuera les déplacements en train.
Partout, toujours, Eric Grassien est avec les Aigles. Les jours de match aux Vernets, en cravate-chemise aux couleurs du club, Eric est comme à la maison. Il sert des pinces, lâche des boutades et apprécie modestement son rôle de personnage public. Lorsqu’il apparaît à l’écran de la patinoire, c’est le triomphe. «Je sens que les gens sont contents de me voir, comme s’ils avaient besoin de quelqu’un pour oser encourager l’équipe, rigole-t-il. Je suis quand même mieux que Calvin ou Calvina, comme mascotte. Moi, au moins, j’ai un visage…»
Ce visage a connu la souffrance comme peu d’autres. Il a fait face et sourit encore. «On a tous pas mal de handicaps, dans la vie, se marre Eric Grassien. Moi, je suis une personne à mobilité réduite et je me bats. Mon parcours, c’est aussi une façon de délivrer un message de force, d’espoir et de courage.» Si les Aigles devaient connaître un coup de mou, au cours de cette finale face à Bienne, s’ils devaient avoir besoin d’un supplément d’âme, il sera là.
Eric Grassien, fan No 1 des Aigles et âme des Vernets
Sa vie a souvent été un enfer, mais il lui sourit toujours. «Sauvé» par Ge/Servette, devenu mascotte de l’équipe, il rêve de fêter un titre de champion face à Bienne.
Simon Meier
Publié aujourd’hui à 08h00
Si Ge/Servette devait avoir besoin d’un supplément d’âme, le voici. Les Aigles, qui entament vendredi aux Vernets leur finale de National League contre Bienne, pourront comme toujours compter sur leur supporter numéro un. Eric Grassien, dans son fauteuil, ne tient plus en place. Cette finale, ce graal que les Grenat n’ont jamais décroché, il les porte dans son bide, chevillés aux tripes. «Je n’arrête pas de le dire aux joueurs, oui, cette année, on y va! lance-t-il sans laisser place au doute. Si on gagne la coupe, c’est sûr, je finirai sur la glace. Je le souhaite tellement, ce titre de champion. Pour les gars d’abord, pour tout le public… et puis pour moi aussi, un petit peu.»
Dans ses yeux bleus, le rêve défile. Le sourire, moitié pudique moitié carnassier, en dit long sur la motivation, l’enjeu. Ge/Servette, c’est sa vie. Sa deuxième vie, en tout cas; celle qui a commencé après le terrible accident, puis les drames insoutenables.
L’existence d’Eric Grassien, qu’il a relatée dans un livre paru en 2000 («Un homme libre. Le handicap à bras-le-corps»), passerait mal au cinéma. Trop dure, trop trash, trop tout pour être vraie. Et pourtant. Né le 17 mars 1964 en région parisienne, le gamin est abandonné en Belgique à l’âge de 2 mois – par sa mère et par tous, à l’exception d’une grand-mère qui mourra dans ses bras. Il passe son enfance dans des internats en Belgique, en France, puis au Canada dès l’âge de 8 ans. C’est là qu’il découvre et pratique le hockey sur glace. C’est là, plus tard, qu’il rencontre sa future épouse, elle aussi orpheline.
Mariage en 1985, installation à Genève l’année suivante, naissance d’un enfant. Et puis l’accident, injuste comme toujours. Eric est sur un passage pour piétons, en 1989 à Saint-Julien, lorsqu’il est fauché par un chauffard que personne ne retrouvera jamais. La moelle épinière est irrémédiablement touchée, à cela s’ajoutera une maladie dégénérescente. La vie continue, impitoyable.
Un soir de 1997, tandis qu’il rentre chez lui après un match, la police est là. Sa femme, qui portait leur second enfant, s’est pendue après avoir tué le premier. Tout s’écroule. Mais Eric Grassien survit, au terme d’une épreuve que la raison ne saurait envisager et qu’il résume aujourd’hui avec cette confondante simplicité: «Elle est dure, cette chienne de vie, mais elle est belle.»
Eric Grassien râle parfois, ne serait-ce parce que «Genève est un canton plein de trous et qu’il y a encore beaucoup de travail pour nous faciliter les choses». Mais il ne chouine jamais. Il raconte sans détour, mais ne recherche jamais l’apitoiement d’autrui. «Heureusement qu’il y a eu le hockey pour me remonter, admet-il toutefois. Je pense que ça m’a sauvé.»
Tendresse infinie
C’est grâce à Chris McSorley, avec qui il partage une connaissance commune, qu’Eric, déjà supporter, se rapproche de l’équipe au début des années 2000. «C’est là que j’ai commencé à suivre les entraînements et, au fil des années, j’ai l’impression de faire partie du groupe, d’être important pour les gars, qui se disent en me voyant: «C’est bon, Eric, il est là! Et si lui est là, nous, on n’a pas le droit de lâcher.» C’est important pour moi. Les joueurs me disent que quand ils me voient, ils sont obligés d’avoir la banane. Je fais partie de la famille.»
Comme dans toute famille, il y a des rituels, à l’image de ces bordées d’insultes et autres noms d’oiseaux mazoutés que les joueurs et lui échangent à la première occasion. Ça chambre sec, y compris quand Eric et son fauteuil ouvrent la route du car les jours de déplacement. Mais ça chambre avec une tendresse infinie. «Plusieurs joueurs, comme Bezina, Mercier ou Rod, sont restés des amis, clame-t-il en tapant sur son coeur et en évoquant le Noël 2019 passé dans la famille du gardien Gauthier Descloux, à Fribourg. C’est un beau cadeau qu’ils me font.»
«Je suis quand même mieux que «Calvin» ou «Calvina», comme mascotte. Moi, au moins, j’ai un visage…»
Eric Grassien
Chez lui, Eric a comme un petit musée dédié au hockey, avec des maillots, des photos, des crosses – la dernière lui a été offerte par Marc-Antoine Pouliot, pour ses 59 ans. Mais le bingo absolu, ce serait ce fameux titre de champion. Voir la coupe brandie par «ses» Grenat, la toucher, vivre le kiff en direct, que ce soit à domicile ou à Bienne – il effectuera les déplacements en train.
Partout, toujours, Eric Grassien est avec les Aigles. Les jours de match aux Vernets, en cravate-chemise aux couleurs du club, Eric est comme à la maison. Il sert des pinces, lâche des boutades et apprécie modestement son rôle de personnage public. Lorsqu’il apparaît à l’écran de la patinoire, c’est le triomphe. «Je sens que les gens sont contents de me voir, comme s’ils avaient besoin de quelqu’un pour oser encourager l’équipe, rigole-t-il. Je suis quand même mieux que Calvin ou Calvina, comme mascotte. Moi, au moins, j’ai un visage…»
Ce visage a connu la souffrance comme peu d’autres. Il a fait face et sourit encore. «On a tous pas mal de handicaps, dans la vie, se marre Eric Grassien. Moi, je suis une personne à mobilité réduite et je me bats. Mon parcours, c’est aussi une façon de délivrer un message de force, d’espoir et de courage.» Si les Aigles devaient connaître un coup de mou, au cours de cette finale face à Bienne, s’ils devaient avoir besoin d’un supplément d’âme, il sera là.
Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
https://www.blick.ch/fr/sport/hockey/na ... 04143.html
Décidemment...
Décidemment...
ÉnormeL'expert de MySports et ex-arbitre Stéphane Rochette, qui est bien plus pertinent dans ses analyses télévisées que sur la glace.
Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
https://www.swisshabs.ch/actualites/gen ... r-le-titre
Interessant de voir que Genève n'est pas la destination prisée des bourbines.
Interessant de voir que Genève n'est pas la destination prisée des bourbines.
Re: [Revue de presse] Uniquement les articles sur GS
https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-poin ... o:13984737
Sympa comme reportage. Une bonne façon de mettre enfin cette finale en avant pour notre chaîne nationale.
Sympa comme reportage. Une bonne façon de mettre enfin cette finale en avant pour notre chaîne nationale.
- Bob le Nain
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