Tanov a écrit : ↑jeu. 25 mai 2023 12:19
Selon Watson (on verra si ça se confirme) c’est Robert Mayer qui gardera la cage de l’équipe nationale pour ce 1/4 de finale, tellement content et mérité pour lui au vu de ce qu’il a montré.
En espérant qu’il conduise la Nati vers le dernier carré.
Encore merci au HC Davos d’avoir perdu des centaines de milliers de francs pour casser le contrat
Voici la traduction « Google » de l’article Watson de Klaus Zaugg
Le courage de Patrick Fischer au risque – avec Robert Mayer contre l'Allemagne
Pour la première fois depuis la Coupe du Monde 2015, la Suisse ne participe pas à un quart de finale avec Leonardo Genoni. Robert Mayer joue contre l'Allemagne.
Par Klaus Zaugg
Les entraîneurs ont en fait tendance à choisir la solution conservatrice pour les décisions très fortes. La gloire passée a souvent plus d'importance que la forme quotidienne. De ce point de vue, il serait tout à fait logique et selon les lois éternelles du hockey que Leonardo Genoni, le héros d'argent de 2018, soit aujourd'hui dans le but. Et pas Robert Mayer, le héros de l'heure, champion avec Servette et sur le chemin aussi vainqueur du duel direct avec le train Leonardo Genoni. Et vainqueur du match bouleversant ici à Riga contre les Tchèques.
Mais aujourd'hui, Robert Mayer est dans les buts. Pour la première fois depuis la défaite en quarts de finale de 2015 contre les États-Unis, avec Reto Berra au but, le dernier homme des Suisses dans un quart de finale de la Coupe du Monde ne s'appelle pas aujourd'hui Leonardo Genoni.
Pour Robert Mayer, le quarts de finale de la Coupe du Monde contre l'Allemagne est le couronnement de la carrière de gardien de but la plus non conventionnelle de notre hockey : au printemps 2020 à Davos, déclaré bouc émissaire pour l'échec des pré-playoffs contre le SCB et même exclu du voyage d'équipe de l'équipe et de la cabine. Le HCD a dissous le contrat continu (ce qui a coûté beaucoup d'argent) et Robert Mayer est finalement retourné à Genève après un spectacle très divertissant aux SCL Tigers.
Maintenant, trois ans plus tard, il est au sommet de sa carrière : il est dans les buts pour la Suisse en quarts de finale de la Coupe du monde contre l'Allemagne. Il n'y a pas plus de reconnaissance, plus d'honneur. Et pas non plus de plus grand défi.
Cette décision de gardien de but n'est peut-être pas conforme aux lois éternelles du hockey. Mais elle a raison Elle correspond en fin de compte à la philosophie de l'entraîneur national Patrick Fischer, à son courage pour une solution non conventionnelle et, en fin de compte, à la logique : avec Leonardo Genoni, la Suisse a perdu tous les quarts de finale depuis 2018.
En cas de défaite, la critique serait moins mordante si Leonardo Genoni avait joué dans les buts. Patrick Fischer est devenu une personnalité si forte qu'il ne se soucie pas de ces petites vanités.
Si les Suisses avancent en demi-finale avec Robert Mayer, puis l'entraîneur national a l'option de pouvoir utiliser un deuxième gardien de but « reposé » en demi-finale avec Leonardo Genoni.
Comment nous le tournons et le retournons : la décision de Patrick Fischer est certes courageuse, mais juste et finalement logique.
PS : Seule raison de s'inquiéter : Denis Malgin a un léger rhume.