plouf a écrit : ↑mar. 20 nov. 2018 21:57
plouf a écrit : ↑sam. 10 nov. 2018 12:41
Malgré un nouvel actionnaire généreux,
Si j’étais dédaigneux, comment puis-je interpréter ta dernière intervention ?
C'est ta phrase qui m'a faite rire, je n'ai pas été dédaigneux envers ta personne.
plouf a écrit :
plouf a écrit :
Lire dans ce forum un politique se plaindre de la générosité de la Fondation, alors que son parti est responsable des sports en Ville de Genève depuis des décennies est fort regrettable (et cela ne fait pas ma journée). Tous les autres clubs de LNA (Lausanne, Biel, Zurich, Langnau, Zug) ont reçu un soutien financier important (jusqu’à 90% pour le LHC qui appartient à un milliardaire américain) alors qu’à Genève, il est déjà acquis depuis des années que les autorités ne financeront pas un 1 franc pour ce projet.
jahniclem a écrit :
Pourquoi es-tu aussi dédaigneux et attaque ma personne ? Je relevais simplement le non-sens d'une phrase que je considère comme inopportune : un actionnaire attend forcément quelque chose de sa participation financière dans un projet, à fortiori une SA : un retour sur investissement, un gain d'image, ou dans le cas d'espèce des rabais d'impôts pour Rolex via les participations de sa fondation. Rien à voir avec de la générosité.
Rolex est très certainement le plus gros contribuables genevois. La Fondation Wilsdorf est l’unique actionnaire de Rolex. La Fondation redistribue les bénéfices de Rolex à la communauté genevoise à travers des dons, ses participations importantes financières pour l’éducation, la culture et même pour la construction de pont sans jamais attendre un seul retour de ces dépenses et investissement. D’obtenir des retours sur ces investissements seraient non conformes au statut de la fondation et n’attend donc aucun retour financier du gshc. Elle n’a donc absolument aucun intérêt à obtenir des rabais d’impôts.
La Fondation dépense l'argent de Rolex, elle est entièrement financée par celui-ci, et donc casse le bénéfice et ainsi Rolex paie moins d'impôts (en gros ça revient à dire : plutôt que de payer des impôts pour que les collectivités publiques fassent n'importe quoi, je créé ma fondation et choisis moi-même les projets que je soutiens). Certes c'est au bénéfice de la collectivité, mais ça ne t'as jamais fait réfléchir que les projets soutenus par la Fondation Hans Wilsdorf n'aient pas le droit de communiquer ce soutien ni les montants ? Tu penses juste qu'ils sont généreux, dépensent leur argent et ne veulent surtout pas que ça se sache ?
plouf a écrit :
jahniclem a écrit :
Quand au fait que les autorités ne financeront rien, j'ai déjà expliqué à plusieurs reprises dans ce topic les procédures spécifiques genevoises, l'historique du dossier et en particulier les difficultés rencontrées à convaincre avec l'expérience du stade de la Praille, ou seul Jelmoli s'en est bien sorti financièrement (et donc ce sont nos impôts qui ont servi à enrichir une grosse boîte privée via le projet du stade). Ce n'est pas ce que je souhaite pour la patinoire.
Je suis entièrement d’accord que le stade de la Praille pèse très fortement dans le dossier de la nouvelle patinoire. Peut-être que si le dossier du stade avait été géré par des prossionnels du sport plutôt que des politiques, la situation serait aujourd’hui différente.
Ou peut-être pas.
plouf a écrit :
jahniclem a écrit :
D'ailleurs en voyant comment les potes de Quennec se sont comportés ces 2 dernières années et ont failli couler le club, je me réjouis que "mon parti en charge des sports" n'ait pas signé un chèque en blanc à ces requins il y a 12 mois. Mais comme toujours, les "il suffit de" en accusant les gens à tord et à travers, c'est plus facile que d'essayer de saisir les enjeux.
Je ne partage pas ta vue un peu simpliste sur le dernier projet. Quennec est responsable des difficultés financières de la saison dernière et a été obligée de vendre les actions à la Fondation 1890. Les financiers canadiens et européens n’ont rien à voir avec cette gestion financière du club.
C'est assez incroyable la mauvaise fois dont tu fais preuve. A ton avis tout était de la faute de Quennec, et les autres (Gillis, Gall...) n'ont rien eu à dire ?
Si tu m'accuses de simplicité dans mes réflexions, je trouve pour ma part très naïf de croire que les grosses fortunes qui étaient actionnaires du club ou voulaient financer la patinoire souhaitent juste dépenser leur argent pour "la beauté du sport", ou parce que "le GSHC a un esprit familial", ou je ne sais quoi, sans entrer dans des processus décisionnaires sur la gestion financière. Quel à été le rôle de Gillis à ton avis, juste faire une conférence de presse "transparente" une fois ?
https://www.planetehockey.com/news-gshc ... 66982.html
https://www.planetehockey.com/news-prob ... 69119.html
plouf a écrit :
jahniclem a écrit :
Je suis supporter et abonné depuis des années, et souhaite une patinoire autant que tous ici, mais pas à n'importe quelles conditions, qui risqueraient de ne pas apporter au club l'outil dont il a besoin pour remporter un titre un jour.
Je suis également supporter du club et j’avoue ne pas trouver de justifications raisonnables pour que ce dossier soit pareillement enlisé alors que le club a trouvé à deux reprises des financiers prêts à payer intégralement cette patinoire, surtout quand on compare les situations à Langnau, Biel, Fribourg et Lausanne. Je n’ai aucun doute que tous les personnes proches des politiques responsables de ce dossier continueront de nous inculquer des bonnes raisons que ce dossier est toujours bloqué dans les méandres administratives genevoises.
Des bonnes raisons ?
1.- ne pas faire confiance aveuglément à des financiers véreux, mais prendre le temps de vérifier leur crédibilité et leurs réels moyens (demandes de renseignement financiers à l'international, ça prend pas deux semaines).
2.- Cadre légal contraignant, et dureté foncière, autrement dit le fait que notamment à Trèfle-Blanc, on doit faire un changement de zone d'affectation, un plan localisé de quartier (qui prévoit bâtiments, espaces publics, accès, parkings...) ce qui prend du temps dans n'importe quel projet de développement urbain à Genève, pour cause de ce que tu appelles de méandres administratives, mais que je considère être utiles pour permettre de ne pas laisser faire tout et n'importe quoi aux privés fortunés : la participation des citoyens, la préservation de l'environnement et du patrimoine, le respect des riverains, etc. etc. Je comprend que ça ennuie les gens quand ils attendent une patinoire, mais quand tout à coup on construit vers chez eux, les gens sont bien content d'avoir ces outils pour s'opposer tous azimuts.
je le redis : je préfère passer 2, 3, 5 ans à prévoir un projet pour construire une patinoire qui correspond aux besoins du club à long terme, que tout faire de travers, perdre finalement ce temps en oppositions diverses devant les tribunaux, pour enfin avoir une patinoire qui correspond à des objectifs financiers d'actionnaires qui ne pensent pas au club mais à leurs sous, et que le club doive subir une patinoire mal pensée pendant 50 ans.