"les apparence" roman noir de l'été
Publié : jeu. 17 sept. 2015 09:52
Cher Chris Rivera,
tu avais passé le cap des sept années fatidiques du couple qui s'installe dans la durée.
Et pourtant, onze saisons et quelques 500 matches plus tard, voilà qu'on te jette comme un malpropre.
On était fans de toi, comme ceux de Louis ( pas Matte l'autre, musicien) car tu avais le gnac.
On va devoir accepter de te voir charger, sans ménagement, un de tes anciens potes car tel est ton jeu. Tu n'as pas eu le choix comme d'autres avant toi.
On pense à Camerzin ou à Dan Fritsche et à ce qu'on leur a fait.
On a dû ainsi adopter Loeffel et on ne le regrette pas. Un joueur qu'on apprécie pour son jeu mais aussi pour sa personnalité.
On te souhaite donc le même succès, là-bas (sauf contre les Grenat il faut raison garder)
Des joueurs du cru donnent une identité au club, retrouver ceux qu'on aime chaque début de saison sur la glace : des Merciers, des Vukovic, des Bezina c'est comme savoir où sont tes meubles dans ta chambre quand tu reviens d'aller pisser ta bière dans la nuit et que tu retrouves ton lit les yeux fermés Ce sont des repères, ça rassure et ça donne une structure, une identité au club.
Ca pose les fondations aussi pour accueillir tous ces jeunes qui sortent du centre de formation et qui devraient être l'essence (sans plomb) d'un club.
Quand des clubs anglais de football sans joueurs locaux se font sortir avec leurs mercenaires millionnaires des coupes d'Europe, moi ça m'amuse Quand un Rabiot bourré de talent reste sur le banc du PSG c'est du gâchis.
Cet été sur une plage (sable fin et soleil merci ) j'ai lu un bon roman policier "les apparences" qui a le couple en toile de fond. Je ne sais pas pourquoi, je vous en parle mais ça me viens subitement en songeant à l'amour-désamour des deux Chris.
Bon, comme je commence à te saouler, on va s'en jeter un, nous aussi, derrière la cravate.
Oui, on se rassure. On ne va pas arrêter de lever le coude en compagnie des copains tout en refaisant le match mais ton énergie et aussi ton nom dans la composition d'équipe - 26 Chris Rivera - vont nous manquer.
On lève donc notre gourde, une dernière fois, à toi, Chris Rivera en te disant "Bonne suite et merci".
Jean-Pierre Meylan
Plein Champs Puplinge
tu avais passé le cap des sept années fatidiques du couple qui s'installe dans la durée.
Et pourtant, onze saisons et quelques 500 matches plus tard, voilà qu'on te jette comme un malpropre.
On était fans de toi, comme ceux de Louis ( pas Matte l'autre, musicien) car tu avais le gnac.
On va devoir accepter de te voir charger, sans ménagement, un de tes anciens potes car tel est ton jeu. Tu n'as pas eu le choix comme d'autres avant toi.
On pense à Camerzin ou à Dan Fritsche et à ce qu'on leur a fait.
On a dû ainsi adopter Loeffel et on ne le regrette pas. Un joueur qu'on apprécie pour son jeu mais aussi pour sa personnalité.
On te souhaite donc le même succès, là-bas (sauf contre les Grenat il faut raison garder)
Des joueurs du cru donnent une identité au club, retrouver ceux qu'on aime chaque début de saison sur la glace : des Merciers, des Vukovic, des Bezina c'est comme savoir où sont tes meubles dans ta chambre quand tu reviens d'aller pisser ta bière dans la nuit et que tu retrouves ton lit les yeux fermés Ce sont des repères, ça rassure et ça donne une structure, une identité au club.
Ca pose les fondations aussi pour accueillir tous ces jeunes qui sortent du centre de formation et qui devraient être l'essence (sans plomb) d'un club.
Quand des clubs anglais de football sans joueurs locaux se font sortir avec leurs mercenaires millionnaires des coupes d'Europe, moi ça m'amuse Quand un Rabiot bourré de talent reste sur le banc du PSG c'est du gâchis.
Cet été sur une plage (sable fin et soleil merci ) j'ai lu un bon roman policier "les apparences" qui a le couple en toile de fond. Je ne sais pas pourquoi, je vous en parle mais ça me viens subitement en songeant à l'amour-désamour des deux Chris.
Bon, comme je commence à te saouler, on va s'en jeter un, nous aussi, derrière la cravate.
Oui, on se rassure. On ne va pas arrêter de lever le coude en compagnie des copains tout en refaisant le match mais ton énergie et aussi ton nom dans la composition d'équipe - 26 Chris Rivera - vont nous manquer.
On lève donc notre gourde, une dernière fois, à toi, Chris Rivera en te disant "Bonne suite et merci".
Jean-Pierre Meylan
Plein Champs Puplinge