Cole a écrit : ↑ven. 26 janv. 2018 14:14
raoul1 a écrit : ↑ven. 26 janv. 2018 13:59
Cailen1213 a écrit : ↑ven. 26 janv. 2018 13:48
Et puis on peut boycotter autant qu’on veut hein, au final on aura tous payés nos places et Quennec va encore croire qu’on est de son côté tant cet homme donne l’impression de vivre dans une autre galaxie...
Totalement d'accord
Du tout.
Tu payes ta place parce que tu soutiens ton club, ton équipe. Tu boycottes 2 minutes pour protester contre un dirigeant.
Je sais pas ce que vous avez fumé, mais c'est ce qui se fait partout dans des circonstances plus ou moins similaires. Tu vois jamais un stade/patinoire complètement déserté tout le match pour protester. A l'inverse tu verrais jamais un publique qui se respecte ne pas marquer le coup la moindre dans une situation aussi dégueulasse que celle-ci.
De façon plus générale, vu la gravité de la situation, et la nécessité de mettre tous les coups de pression possibles et imaginables à Quennec, je trouve cette discussion autour des "ouin ouin j'ai payé pour 60 minutes de défouloir, pas 58", complètement surréaliste.
Bon, allons-y pour me faire incendier...
L’histoire (essai) du jour :
Jean est directeur de l’Uni d’Onex. Il tire avec lui de multiples casseroles et, par son attitude hautaine et équivoque à bien des égards, en plus de 2-3 trucs pas très catholiques, il a mis en grave péril l’institution dont il a la charge. Les donateurs institutionnels de celle-ci s’en inquiètent, et les politiques commencent à se poser des questions... d’autant plus que des faits identiques semblent s’être passés il y a quelques années, lorsque Jean était en charge de l’Uni du Petit-Lancy.
Lassés de la situation, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour leur école (en plus d’engendrer une inévitable dépréciation des diplômes obtenus par tous les alumni, celle-ci perdrait son statut de Haute Ecole), sans parler des dégâts collatéraux pour la région, un groupe d’étudiants réfléchit à une action d’envergure pour forcer Jean à démissionner.
Il se dit que les profs n’auraient plus perçus leurs salaires. Le dysfonctionnement général se perçoit clairement au sein de l’institution, rien ne va plus, même le niveau des cours laisse à désirer... Heureusement, on sent que les profs ne baissent pas les bras et qu’ils se battent pour maintenir l’école au niveau des meilleures du pays. Ils comptent sur le soutien des élèves pour réussir dans leur entreprise...
Les discussions au sein du forum de l’école montrent que la quasi totalité des étudiants voudrait que le directeur dégage... pour le bien de tous mais surtout pour assurer la pérennité de l’école ! Un groupe d’étudiants parmi les plus dynamiques du campus envisagent une action pour marquer les esprits. Il s’agit pour eux de faire savoir à Jean qu’il doit s’en aller ! Les profs aiment particulièrement ce groupe d’étudiants, relevant sa motivation exemplaire, son énergie communicative et son esprit créatif...
Les discussions s’animent et, si tous reconnaissent le très bon état d’esprit dont fait toujours preuve ce groupe, des avis divergeants se font entendre... Le désaccord majeur porte sur le fait que pour certains, les profs ne devraient pas être pris en otages dans l’opération. Celle-ci pourrait-elle avoir des conséquences sur les prestations des profs ? Si tel devait-être le cas, le statut de l’école pourrait aussi en subir le contrecoup... Si, ici ou là au sein du groupe d’étudiants dynamiques, des voix s’élèvent, manquant de respect à d’autres étudiants du campus, le ton général est correct. Tous se reconnaissent ensemble comme d’ardants défenseurs de l’école. Malgré celà, aucun consensus n’est trouvé : l’opération « Jean dégage ! » aura donc lieu...
Un jour, une table ronde est organisée au sein du campus (Auditorium Cris McSorley) entre les profs de l’Uni d’Onex et des profs de l’Uni Lausanne. Le thème du débat est le suivant : quelle école bénéficie des meilleurs profs ! Il faut noter que le statut de Haute Ecole de chacune des parties dépend de l’issue du débat (encore une décision discutable de la Berne fédérale) ! Celui-ci verra, sur l’estrade, face à face, 2 groupes de profs prêts à débattre sur le thème choisi, avec l’envie de montrer son engagement pour son école... Chacun a peaufiné son argumentaire de manière à prendre le dessus sur le camp adverse.
A l’heure dite, tout le monde est prêt sur l’estrade. Par contre, l’Auditorium (500 pers.) est vide... Enfin presque, quelques journalistes et... Jean et des acolytes sont présents ! Le groupe d’étudiants dynamiques a choisit de bloquer l’entrée de l’Auditorium les 2 premières minutes du débat... Il s’agit pour eux de dire à Jean de foutre le camp !... Après les présentations d’usage, la parole est donnée aux profs d’Onex qui, déstabilisés, bafouillent, paniquent même (se sont pourtant des pros...) et perdent clairement le 1er round face aux arguments des lausannois. Ils auraient aimés avoir (voir) l’appui de leurs élèves... Ils se sont sentis abondonnés (ont-ils dit par après). Alors que l’Auditorium se remplit, on sent nos profs perturbés. Ils lâchent encore quelques points sous la diatribe des meilleurs d’en face ! Merde, on va pas perdre comme ça ?...
C’est là qu’a eu lieu le tournant du débat ! Le groupe d’étudIants dynamiques a mis une telle ambiance que ça a modifié l’issue de la confrontation. Les chants ont résonnés comme jamais aux oreilles des profs, leur donnant une force incroyable, gagnant tous les rounds suivants. L’issue du débat ne faisant plus aucun doute, Jean s’est levé sous les broncas de l’assemblée...
La fin de l’histoire pourrait être multiple, je laisse le soin à chacun de la faire sienne

Espérons juste que l’Uni d’Onex puisse conserver son statut de Haute-Ecole. Quand au sort de Jean...
La morale de l’histoire pourrait aussi être multiple, je vous propose la mienne : il s’en est fallu de peu pour que l’opération mise en place nuise plus aux profs et à l’école qu’à Jean. Mais le dynamisme du groupe d’étudiants a su donner aux profs la force de gagner le débat, auquel Jean ne participait pas !
Fin de l’histoire
PS 1 : p***** là j’en ai vraiment trouvé de la bonne
PS 2 : cloué au lit par la grippe (j’ai donc eu le temps de délirer) je ne pourrai pas aller à l’Auditorium et je me rabattrai sur titulaire.ch. Ce sera aussi bien !